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Cette mission, au niveau national, revient à l'ONERA (l'Office National d'Etudes et de Recherches Aérospatiales) et au CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique), menant des recherches dans divers domaines.

Mais connaissez-vous les particularités des missions du GEIPAN ?

LE VRAI DU GEIPAN

✔ Le GEIPAN est un groupe d’études d’observation de

PAN

Les PAN  (Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés) sont regroupés en 4 catégories :

• PAN de catégorie A : observation ayant été expliquée sans aucune ambiguïté

• PAN de catégorie B : observation pour laquelle l'hypothèse retenue par le GEIPAN est considérée comme très probable

• PAN de catégorie C : observation non analysable faute d'informations

• PAN de catégorie D : observation inexpliquée malgré les éléments en possession du GEIPAN. La catégorie D recouvre deux sous-catégories :

  • Les PAN D1 qui correspondent à des phénomènes étranges, mais dits de consistance moyenne, par exemple associés à un témoignage unique, sans enregistrement photo ou vidéo. 

  • Les PAN D2 qui correspondent à des phénomènes très étranges et de consistance forte : plusieurs témoins indépendants et/ou des enregistrements photo ou vidéo et/ou des traces au sol.

. Il réceptionne les témoignages et les analyse. Il détermine ses hypothèses d’investigation sur la base des connaissances scientifiques actuelles. Il effectue un classement des cas et informe les témoins.

LE FAUX DU GEIPAN

X De par son statut, le GEIPAN n’est pas un service de recherche sur les cas inexpliqués (cas D). Il  met ses résultats à la disposition de la communauté scientifique et des associations ufologiques qui peuvent ainsi mener des recherches sur les différents cas publiés du GEIPAN.

LE SAVIEZ-VOUS ?

Le GEIPAN classe les différents cas d’observation selon une méthodologie scientifique reproductible (A phénomène identifié, B phénomène probablement identifié, C données d'observation inexploitables ou insuffisantes, et cas D inexpliqué). Les cas D sont ceux qui suscitent le plus d’intérêt auprès du public du fait de leur caractère d'étrangeté. Mais saviez-vous que les cas A et B sont tout aussi intéressants ? Ils contribuent au patrimoine du GEIPAN et à l’information des témoins sur l’existence de phénomènes naturels ou artificiels, sources de méprises.

⁺ Pour plus d’informations n’hésitez pas à lire l’actualité sur La méthodologie de classification au GEIPAN | GEIPAN (cnes-geipan.fr). Vous pouvez également découvrir l’actualité suivante LE GEIPAN : AU COEUR D’UNE MÉPRISE ? | GEIPAN (cnes-geipan.fr)