ARGENTEUIL (95) 13.07.1979
Résumé
Observation du déplacement d'un PAN rouge vif et extinction subite ; puis observation des évolutions d'un PAN blanc avec une trainée de lumière incandescente et disparition rapide : inexploitable par manque d’informations fiables.
Description
Le GEIPAN continue à publier l’ensemble de ses archives sur son site public www.geipan.fr. Dans ses publications, figurent des cas anciens classés à l’époque (A, B, C ou D) et qui font aujourd’hui l’objet d’un réexamen, dans le seul but d’être plus pertinent dans les conclusions. Grâce à de nouveaux moyens techniques (logiciels) et à l’expérience d’enquête acquise depuis toutes ces dernières années, ce réexamen aboutit quelquefois à de nouvelles remarques voire à un changement de classification.
Ce cas d’observation précédemment classé D et nommé ARGENTEUIL (95) 13.07.1979 fait partie d’un ensemble de cas réexaminés récemment.
Le 13 juillet 1979 vers 23h30 deux témoins sur un balcon au 7eme étage aperçoivent dans le ciel une boule rouge orangé venant du NO en direction du centre de Paris. Le PAN semble s'immobiliser au-dessus de La Défense-Nanterre et s'éteint brusquement. L'observation a duré une trentaine de secondes. Trois minutes plus tard, les deux témoins observent à l'endroit de la disparition du premier PAN, une forme plate de couleur blanc lumineux qui évolue dans le ciel et disparaît très rapidement sur trajectoire ascendante. Les témoins sont sidérés. Aucun autre témoignage ne sera recueilli.
Certains paramètres de cette observation font penser dans un premier temps à une double confusion avec un aéronef d’abord et ensuite avec un bolide (voir le compte rendu d'enquête):
Pour l’aéronef :
- couleur rouge comme celle des phares d’un aéronef qui peuvent apparaître rouge dans certaines configurations.
- vitesse initiale évaluée par le témoin comme équivalente à celle d’un avion.
Pour le bolide :
- couleur blanche.
- forte luminosité.
- « Montée dans l’espace » correspondant à une trajectoire orientée vers le zénith.
- forme « plate » entourée d’une forme « ronde ».
Mais, il subsiste des points d’incertitude ou d’étrangeté au regard de cette double explication :
- la première phase se termine par un arrêt puis, une extinction. L’aéronef serait donc un hélicoptère et l’extinction de la lueur serait causée par l’arrivée d’un nuage.
- la deuxième phase démarre au même endroit. Il y aurait donc une coïncidence fortuite s’il s’agit d’un bolide. Mais, le témoignage semble décrire la deuxième phase comme une reprise de la première, alors qu’un bolide introduit une impression de vitesse qui n’a rien à voir avec un aéronef. De plus, il est question de virage à angle droit après la reprise. « L’engin à ensuite tracé un angle droit sur une fraction de seconde, pour ensuite monter dans l’espace à une vitesse défiant toutes les lois connue de la technologie moderne ». On note que la description est ambiguë. « Montée dans l’espace » peut correspondre à la perception classique qu’ont les témoins face à une lueur qui s’atténue et disparaît. Le témoin pense logiquement que la disparition (non instantanée) de la lueur provient d’une fuite en distance d’un PAN et il n’y a pas forcément eu perception de déplacement angulaire. L’expression de virage viendrait alors du fait du « raccrochage » de cette fuite dans l’espace à la première phase qui correspondait à un déplacement horizontal. Cette interprétation ne serait plus compatible d’un bolide, mais pourrait correspondre à l’extinction des phares d’un aéronef ou d’une étoile avec intervention d’un nuage pour l’étoile. Mais, aucune étoile brillante n’est présente dans la direction de Nanterre et s’agissant de l’aéronef de la première phase, il faudrait pouvoir expliquer le changement d’aspect et de couleur entre les deux phases. Cela reste du domaine du possible puisque on est déjà dans un contexte de nuages jouant sur l’intensité de la lumière et donc aussi sur la couleur des feux.
L’observation se caractérise par son manque de consistance. Des données essentielles sont manquantes :
- durée vérifiée d’observation pour le second PAN ;
- hauteur angulaire des PAN sur l’horizon ;
- azimuts précis d’apparition pour le second PAN et de disparition pour les deux PAN (l’azimut d’apparition du premier PAN est donné par les témoins) ;
- dimensions angulaires (longueur et largeur) des PAN ;
- témoignage séparé du second témoin. Les deux témoins ont probablement été entendus ensemble et les deux témoignages confondus en une seule déclaration
- aucune enquête n’a été menée par les gendarmes.
Nous disposons d’hypothèses qui pourraient expliquer l’observation, mais le niveau d’incertitude résultant est trop fort eu égard au degré limité de consistance des éléments disponibles (niveau d’information et fiabilité).
Le cas est classé C : inexploitable par manque d’informations fiables.
Ce cas d’observation précédemment classé D et nommé ARGENTEUIL (95) 13.07.1979 fait partie d’un ensemble de cas réexaminés récemment.
Le 13 juillet 1979 vers 23h30 deux témoins sur un balcon au 7eme étage aperçoivent dans le ciel une boule rouge orangé venant du NO en direction du centre de Paris. Le PAN semble s'immobiliser au-dessus de La Défense-Nanterre et s'éteint brusquement. L'observation a duré une trentaine de secondes. Trois minutes plus tard, les deux témoins observent à l'endroit de la disparition du premier PAN, une forme plate de couleur blanc lumineux qui évolue dans le ciel et disparaît très rapidement sur trajectoire ascendante. Les témoins sont sidérés. Aucun autre témoignage ne sera recueilli.
Certains paramètres de cette observation font penser dans un premier temps à une double confusion avec un aéronef d’abord et ensuite avec un bolide (voir le compte rendu d'enquête):
Pour l’aéronef :
- couleur rouge comme celle des phares d’un aéronef qui peuvent apparaître rouge dans certaines configurations.
- vitesse initiale évaluée par le témoin comme équivalente à celle d’un avion.
Pour le bolide :
- couleur blanche.
- forte luminosité.
- « Montée dans l’espace » correspondant à une trajectoire orientée vers le zénith.
- forme « plate » entourée d’une forme « ronde ».
Mais, il subsiste des points d’incertitude ou d’étrangeté au regard de cette double explication :
- la première phase se termine par un arrêt puis, une extinction. L’aéronef serait donc un hélicoptère et l’extinction de la lueur serait causée par l’arrivée d’un nuage.
- la deuxième phase démarre au même endroit. Il y aurait donc une coïncidence fortuite s’il s’agit d’un bolide. Mais, le témoignage semble décrire la deuxième phase comme une reprise de la première, alors qu’un bolide introduit une impression de vitesse qui n’a rien à voir avec un aéronef. De plus, il est question de virage à angle droit après la reprise. « L’engin à ensuite tracé un angle droit sur une fraction de seconde, pour ensuite monter dans l’espace à une vitesse défiant toutes les lois connue de la technologie moderne ». On note que la description est ambiguë. « Montée dans l’espace » peut correspondre à la perception classique qu’ont les témoins face à une lueur qui s’atténue et disparaît. Le témoin pense logiquement que la disparition (non instantanée) de la lueur provient d’une fuite en distance d’un PAN et il n’y a pas forcément eu perception de déplacement angulaire. L’expression de virage viendrait alors du fait du « raccrochage » de cette fuite dans l’espace à la première phase qui correspondait à un déplacement horizontal. Cette interprétation ne serait plus compatible d’un bolide, mais pourrait correspondre à l’extinction des phares d’un aéronef ou d’une étoile avec intervention d’un nuage pour l’étoile. Mais, aucune étoile brillante n’est présente dans la direction de Nanterre et s’agissant de l’aéronef de la première phase, il faudrait pouvoir expliquer le changement d’aspect et de couleur entre les deux phases. Cela reste du domaine du possible puisque on est déjà dans un contexte de nuages jouant sur l’intensité de la lumière et donc aussi sur la couleur des feux.
L’observation se caractérise par son manque de consistance. Des données essentielles sont manquantes :
- durée vérifiée d’observation pour le second PAN ;
- hauteur angulaire des PAN sur l’horizon ;
- azimuts précis d’apparition pour le second PAN et de disparition pour les deux PAN (l’azimut d’apparition du premier PAN est donné par les témoins) ;
- dimensions angulaires (longueur et largeur) des PAN ;
- témoignage séparé du second témoin. Les deux témoins ont probablement été entendus ensemble et les deux témoignages confondus en une seule déclaration
- aucune enquête n’a été menée par les gendarmes.
Nous disposons d’hypothèses qui pourraient expliquer l’observation, mais le niveau d’incertitude résultant est trop fort eu égard au degré limité de consistance des éléments disponibles (niveau d’information et fiabilité).
Le cas est classé C : inexploitable par manque d’informations fiables.