CARCASSONNE (11) 09.08.2021
Summary
Courte observation nocturne du passage silencieux d'un "ensemble de lumières" en formation : observation probable d’un vol d’oiseaux, vol en formation en « V ».
Description
Le 09 août 2021 vers 01h du matin, un témoin allongé sur la terrasse de sa chambre, Hôtel de la Cité à Carcassonne, observe le ciel à la recherche d’étoiles filantes : la période astronomique correspondant au passage de la Terre dans l’essaim des Perséides. Le témoin observe alors un phénomène étrange qu'il nomme « observation d’OVNI ». L'observation dure moins de 10 secondes. Pour le témoin, il s'agit « d’un alignement de lumières équidistantes, articulées en aile delta, une dizaine par branche environ...". "Puissantes, sans flash ni clignotement, d’intensité constante invariable, celles des plus brillantes étoiles à ce moment, se déplaçant à une vitesse évaluée à 4 ou 5 fois celle des satellites les plus rapides qu’on puisse observer toutes les nuits (la plupart du temps en sens contraire) et sans le moindre bruit. Silence total. En 4 ou 5 secondes le ciel fut traversé. Le déplacement est régulier, comme tiré à la règle dans le sens de la flèche, allant du nord-ouest au sud-est sans jamais modifier sa vitesse... ». La taille semble « immense », taille d’un pouce bras tendu vers le ciel. « Ces lumières semblent être en escadrille, obéissant au point en tête de ligne, plutôt que faisant partie d’une structure conjointe, puisque, soudainement, les 3 dernières de la branche du dessus dans la simulation ont fait de légers déplacements latéraux brusques très rapides, revenant immédiatement dans la direction «orthodoxe » du déplacement de l’ensemble. Comme dans un vol organisé d’oiseaux migrateurs en ligne presque d’équerre ; mais il ne s’agissait pas de cela, à moins qu’ils soient tous sanglés d’un phare à longue portée sous leur gésier et volant à des vitesses supersoniques."
Un seul témoignage est recueilli pour ce phénomène.
L’étrangeté, ressentie par le témoin, est due à la lumière observée, le témoin estimant qu'elle ne puisse pas provenir d'oiseaux, ainsi qu'à la vitesse de déplacement du phénomène.
La description de l'observation est bien renseignée, enrichie d'un dessin et de nombreux détails précis. Le témoin émet lui-même l'hypothèse d’oiseaux migrateurs, sans toutefois, comprendre l'effet lumineux de l'ensemble du vol en « V ». La vitesse semble compatible avec l’hypothèse d’observation d’oiseaux.
Concernant l’étrangeté due à la lumière, le témoin se trouve à Carcassonne, à l'intérieur de la cité, dont les remparts sont éclairés de l'extérieur, par de puissants projecteurs visant à mettre en évidence la beauté des contours de la ville, visibles de plusieurs kilomètres à la ronde. Ces nombreux projecteurs au sol, régulièrement espacés au sol contre les remparts et dirigés vers le ciel éclairent fortement l'ensemble de la forteresse pour la mettre en valeur. Les oiseaux migrateurs qui passent à la verticale de cette cité peuvent paraître lumineux.
Cette observation est typique d'un vol d'oiseaux qui volent en formation en « V » et dont le poitrail reflète la luminosité des projecteurs braqués vers les remparts et les tours de la ville. La région est survolée par des oiseaux migrateurs (Grand Cormoran, grues cendrées, cigognes blanches en juillet/août). Le témoin indique le déplacement soudain des 3 dernières lumières d’une branche et retour à la configuration en V. Les oiseaux peuvent brièvement s'écarter et revenir dans la formation. D’ailleurs, le scénario où l’un d’eux s’écarte et les 2 oiseaux derrière suivent, est cohérent.
La direction NO vers SE (c'est-à-dire vers Narbonne, Gruissan) est compatible avec les vols migratoires de Cigognes blanches vers la zone ornithologique connue de cette région riche en passages d'oiseaux migrateurs : l'article de la LPO rapporte "Pour l'observation de la migration post-nuptiale la période favorable s'étend de la mi-juillet à la mi-novembre (des passages étant encore très perceptibles jusqu'à la fin novembre voire début décembre pour certaines espèces fuyant les coups de froid du nord de l'Europe). Les meilleures années ce sont 20 000 à 25 000 rapaces qui peuvent être dénombrés et de 5000 à 10 000 cigognes (essentiellement la Cigogne blanche)."
L’analyse par un ornithologue des potentiels oiseaux migrateurs est la suivante : « on peut exclure les grues (trop tôt) et les Cigognes où tout autres grands planeurs qui ne volent que de jour. Les seuls gros oiseaux à voler la nuit sont les ardéidés mais ils ne font généralement pas de vol en formation en V. Les candidats pouvant correspondre le mieux à la date, l'heure et le vol en formation pourrait être des Grands Cormorans. Ces oiseaux sont entièrement noirs mais ils ont une tache blanche plus ou moins marquée sous la tête juste après le bec (clair également) et une autre tache à la base la patte mais uniquement en plumage nuptial. Le reflet de la lumière sur les parties blanches et/ou le bec n'est pas inenvisageable.»
Le GEIPAN classe en « B » : observation probable d’un vol d’oiseaux, vol en formation en « V ».
Un seul témoignage est recueilli pour ce phénomène.
L’étrangeté, ressentie par le témoin, est due à la lumière observée, le témoin estimant qu'elle ne puisse pas provenir d'oiseaux, ainsi qu'à la vitesse de déplacement du phénomène.
La description de l'observation est bien renseignée, enrichie d'un dessin et de nombreux détails précis. Le témoin émet lui-même l'hypothèse d’oiseaux migrateurs, sans toutefois, comprendre l'effet lumineux de l'ensemble du vol en « V ». La vitesse semble compatible avec l’hypothèse d’observation d’oiseaux.
Concernant l’étrangeté due à la lumière, le témoin se trouve à Carcassonne, à l'intérieur de la cité, dont les remparts sont éclairés de l'extérieur, par de puissants projecteurs visant à mettre en évidence la beauté des contours de la ville, visibles de plusieurs kilomètres à la ronde. Ces nombreux projecteurs au sol, régulièrement espacés au sol contre les remparts et dirigés vers le ciel éclairent fortement l'ensemble de la forteresse pour la mettre en valeur. Les oiseaux migrateurs qui passent à la verticale de cette cité peuvent paraître lumineux.
Cette observation est typique d'un vol d'oiseaux qui volent en formation en « V » et dont le poitrail reflète la luminosité des projecteurs braqués vers les remparts et les tours de la ville. La région est survolée par des oiseaux migrateurs (Grand Cormoran, grues cendrées, cigognes blanches en juillet/août). Le témoin indique le déplacement soudain des 3 dernières lumières d’une branche et retour à la configuration en V. Les oiseaux peuvent brièvement s'écarter et revenir dans la formation. D’ailleurs, le scénario où l’un d’eux s’écarte et les 2 oiseaux derrière suivent, est cohérent.
La direction NO vers SE (c'est-à-dire vers Narbonne, Gruissan) est compatible avec les vols migratoires de Cigognes blanches vers la zone ornithologique connue de cette région riche en passages d'oiseaux migrateurs : l'article de la LPO rapporte "Pour l'observation de la migration post-nuptiale la période favorable s'étend de la mi-juillet à la mi-novembre (des passages étant encore très perceptibles jusqu'à la fin novembre voire début décembre pour certaines espèces fuyant les coups de froid du nord de l'Europe). Les meilleures années ce sont 20 000 à 25 000 rapaces qui peuvent être dénombrés et de 5000 à 10 000 cigognes (essentiellement la Cigogne blanche)."
L’analyse par un ornithologue des potentiels oiseaux migrateurs est la suivante : « on peut exclure les grues (trop tôt) et les Cigognes où tout autres grands planeurs qui ne volent que de jour. Les seuls gros oiseaux à voler la nuit sont les ardéidés mais ils ne font généralement pas de vol en formation en V. Les candidats pouvant correspondre le mieux à la date, l'heure et le vol en formation pourrait être des Grands Cormorans. Ces oiseaux sont entièrement noirs mais ils ont une tache blanche plus ou moins marquée sous la tête juste après le bec (clair également) et une autre tache à la base la patte mais uniquement en plumage nuptial. Le reflet de la lumière sur les parties blanches et/ou le bec n'est pas inenvisageable.»
Le GEIPAN classe en « B » : observation probable d’un vol d’oiseaux, vol en formation en « V ».