Entre 2007 et 2016, afin de conserver une certaine stabilité dans les résultats publiés, la classification du GEIPAN était établie sur la base des années représentatives, pour lesquelles plus de 70% des cas reçus avaient été classés en base de données (statistiques "consolidées"). En effet, en deçà de ce seuil, les PAN D tendent à être très sous-représentés. Cet effet de bord s'explique simplement: sur une année de traitement, compte tenu d'une durée d'enquête généralement plus longue, les PAN D sont les deniers cas à être publiés. Cette classification a servi de référence pour les communications officielles du GEIPAN jusqu'en 2016.
En décembre 2016, le traitement des cas étant devenu suffisamment exhaustif, le GEIPAN bascule sur des statistiques "dynamiques", calculées uniquement avec les données liées aux cas classés et publiés sur le site, toutes années confondues. Elles incluent les cas d'années encore non complètement traitées, entrainant une petite sous-estimation du pourcentage de PAN D mais devenue relativement négligeable.
Enfin, on notera que le pourcentage de cas D calculé uniquement sur les 10 dernières années est passé à 2%, ceci étant du à la conjonction de plusieurs facteurs expliqués dans une actualité du 14 décembre 2016.