ANNECY (74) 26.07.2018
Summary
Observation de 7 points lumineux très rapprochés formant une ligne ; élévation dans le ciel et disparition : méprise possible avec un vol en configuration d’avions militaires.
Description
Le 26 juillet 2018 vers 04h du matin deux personnes au bord du lac d'Annecy sont intriguées par la présence de lumières blanches au-dessus du Mont Veyrier. Six ou sept points lumineux s'illuminent des uns après les autres en formant une ligne. Au bout de quelques secondes les points s'élèvent dans le ciel et disparaissent. Un seul témoignage sera recueilli sur ce phénomène.
Tous les éléments du témoignage convergent vers l’hypothèse de la confusion avec un groupe d’avions volant en formation (et en particulier avec leurs puissants phares d’atterrissage, seuls éléments visibles sur une grande distance), en direction du témoin pendant quelques instants. Il pourrait s’agir éventuellement de la Patrouille de France, en entraînement nocturne dans la zone (voir le compte rendu d'enquête).
Ces éléments sont dans le détail :
- le type de vol : en formation.
- le nombre : présence d’au moins 6 PAN. Les avions de la Patrouille de France peuvent être au nombre de 8 ou 9 maximum, mais peuvent aussi voler parfois en moins grand nombre.
- la couleur : lumière de couleur blanche. Les feux (ou phares) d’atterrissage sont placés sur le nez et le train d’atterrissage des Alphajet, en fonction depuis 1981. La couleur est blanche ou blanche-jaunâtre.
- le bruit : absence. Il est tout à fait possible que les avions se soient trouvés à plusieurs dizaines de kilomètres de distance, l’absence de bruit perçu n’est dès lors guère étonnant.
- la durée d’observation d’environ 10 secondes, apparition et disparition instantanées. Les avions ont changé de direction pour que leurs feux d'atterrissage soient initialement visibles du témoin et ont conservé cette trajectoire pendant environ 10 secondes. Au bout de ce laps de temps, ils ont de nouveau changé de direction et ont disparu, n’étant observables que par leurs feux d'atterrissage qui ne sont visibles que dans un cône de dimensions limitées ; ils sont redevenus dès lors invisibles à l’œil nu, ni leur structure ni les autres feux n'étant visibles en raison de la distance importante qui les séparent du témoin.
Il n’a toutefois pas été possible de démontrer formellement la présence de la Patrouille de France dans la zone à l’heure de l’observation.
Le GEIPAN classe le cas en "B" : méprise possible avec un vol en configuration d’avions militaires.
Tous les éléments du témoignage convergent vers l’hypothèse de la confusion avec un groupe d’avions volant en formation (et en particulier avec leurs puissants phares d’atterrissage, seuls éléments visibles sur une grande distance), en direction du témoin pendant quelques instants. Il pourrait s’agir éventuellement de la Patrouille de France, en entraînement nocturne dans la zone (voir le compte rendu d'enquête).
Ces éléments sont dans le détail :
- le type de vol : en formation.
- le nombre : présence d’au moins 6 PAN. Les avions de la Patrouille de France peuvent être au nombre de 8 ou 9 maximum, mais peuvent aussi voler parfois en moins grand nombre.
- la couleur : lumière de couleur blanche. Les feux (ou phares) d’atterrissage sont placés sur le nez et le train d’atterrissage des Alphajet, en fonction depuis 1981. La couleur est blanche ou blanche-jaunâtre.
- le bruit : absence. Il est tout à fait possible que les avions se soient trouvés à plusieurs dizaines de kilomètres de distance, l’absence de bruit perçu n’est dès lors guère étonnant.
- la durée d’observation d’environ 10 secondes, apparition et disparition instantanées. Les avions ont changé de direction pour que leurs feux d'atterrissage soient initialement visibles du témoin et ont conservé cette trajectoire pendant environ 10 secondes. Au bout de ce laps de temps, ils ont de nouveau changé de direction et ont disparu, n’étant observables que par leurs feux d'atterrissage qui ne sont visibles que dans un cône de dimensions limitées ; ils sont redevenus dès lors invisibles à l’œil nu, ni leur structure ni les autres feux n'étant visibles en raison de la distance importante qui les séparent du témoin.
Il n’a toutefois pas été possible de démontrer formellement la présence de la Patrouille de France dans la zone à l’heure de l’observation.
Le GEIPAN classe le cas en "B" : méprise possible avec un vol en configuration d’avions militaires.