MOUREUILLE (63) 12.02.2018
Summary
Longues observations discontinues de phénomènes lumineux multicolores en lent déplacement dans le ciel nocturne : manque d'informations fiables.
Description
Le lundi 12 février 2018 (et non le 18/02 comme indiqué dans le PV) vers 19h un témoin (T1) sortant de son domicile est intrigué par un PAN lumineux dans le ciel de forme circulaire et multicolore. Le PAN est immobile et le témoin décide d'aller chercher des jumelles pour mieux l'observer. Après 15 minutes d'observation le témoin (T1) appelle son fils (T2) qui fait du vélo à 1km de chez son père et qui vient également de voir deux lueurs vives ("boules blanches") dans le ciel avant qu'elles ne disparaissent. T2 rejoint son père (T1) à Moureuille (63) et ils observeront ensemble de façon discontinue jusqu'à 23h des phénomènes lumineux aux couleurs changeantes et en très lent déplacement. Les témoins font une déposition en Gendarmerie en février 2018 et T1 dessine ce qu'il a vu à travers les jumelles.
Le 15/11/2018 un enquêteur s’est rendu sur place et rapporte un complément d'informations (voir le compte rendu d'enquête).
Les témoins ont probablement observé des étoiles (voir le compte rendu d'enquête). Les éléments en faveur de cela sont : l’aspect, la quasi-immobilité, la durée d’observation, la compatibilité des observations avec des positions avérées d’étoiles.
Les témoins n’observent pas en continu et le font à l’intérieur d’un champ réduit. L’étrangeté première d’une première étoile (PAN 1) les conduit à regarder dans un deuxième champ angulaire (PAN 2) et à revenir ausculter ces champs et en fait à continuer à se méprendre avec des étoiles différentes effectivement visibles (magnitude <3) à moins de 10° de l’indication des témoins.
Il est classique qu’une première étrangeté vécue par un témoin entraîne un effet d’alerte pouvant conduire à alerter un deuxième témoin qui aurait pu ne rien remarquer sinon et/ou rendre étrange des observations ultérieures à tort associées à la première.
Ce qui reste ici le plus étonnant est la raison pour laquelle l’étrangeté première pour T1 avec le PAN 1 serait due à l'étoiles Deneb qui n’est pas connue comme un astre générateur important de méprises, à moins que des conditions atmosphériques aient ici particulièrement accentué des effets multicolores.
Cependant, l’observation ensuite aux jumelles a pu accentuer l’étrangeté avec introduction, du fait d’un phénomène de buée, d’un aspect irisé autour d’un point lumineux zoomé. Néanmoins, même si la nature des explications est plausible, l’ampleur conduisant à ce déclenchement d’étrangeté n’est pas certain.
Au final, la consistance s’avère limite pour confirmer une méprise probable avec des observations de plusieurs astres, même si cette hypothèse paraît plausible en de nombreux points.
L’évaluation de la consistance et de l’étrangeté selon la méthode du GEIPAN donne une valeur limite C « phénomène non identifié par manque d’information fiable » mais proche de B « phénomène probablement identifié » comme méprise astronomique d'astres compte tenu de l’observation par deux témoins.
En conséquence le GEIPAN conclut à un classement C : « phénomène non identifié par manque d'informations fiables ».
Le 15/11/2018 un enquêteur s’est rendu sur place et rapporte un complément d'informations (voir le compte rendu d'enquête).
Les témoins ont probablement observé des étoiles (voir le compte rendu d'enquête). Les éléments en faveur de cela sont : l’aspect, la quasi-immobilité, la durée d’observation, la compatibilité des observations avec des positions avérées d’étoiles.
Les témoins n’observent pas en continu et le font à l’intérieur d’un champ réduit. L’étrangeté première d’une première étoile (PAN 1) les conduit à regarder dans un deuxième champ angulaire (PAN 2) et à revenir ausculter ces champs et en fait à continuer à se méprendre avec des étoiles différentes effectivement visibles (magnitude <3) à moins de 10° de l’indication des témoins.
Il est classique qu’une première étrangeté vécue par un témoin entraîne un effet d’alerte pouvant conduire à alerter un deuxième témoin qui aurait pu ne rien remarquer sinon et/ou rendre étrange des observations ultérieures à tort associées à la première.
Ce qui reste ici le plus étonnant est la raison pour laquelle l’étrangeté première pour T1 avec le PAN 1 serait due à l'étoiles Deneb qui n’est pas connue comme un astre générateur important de méprises, à moins que des conditions atmosphériques aient ici particulièrement accentué des effets multicolores.
Cependant, l’observation ensuite aux jumelles a pu accentuer l’étrangeté avec introduction, du fait d’un phénomène de buée, d’un aspect irisé autour d’un point lumineux zoomé. Néanmoins, même si la nature des explications est plausible, l’ampleur conduisant à ce déclenchement d’étrangeté n’est pas certain.
Au final, la consistance s’avère limite pour confirmer une méprise probable avec des observations de plusieurs astres, même si cette hypothèse paraît plausible en de nombreux points.
L’évaluation de la consistance et de l’étrangeté selon la méthode du GEIPAN donne une valeur limite C « phénomène non identifié par manque d’information fiable » mais proche de B « phénomène probablement identifié » comme méprise astronomique d'astres compte tenu de l’observation par deux témoins.
En conséquence le GEIPAN conclut à un classement C : « phénomène non identifié par manque d'informations fiables ».