BALMA (31) 03.08.2016
Summary
Observation et photographie du déplacement silencieux de deux objets lumineux de couleur jaune : observation de lanternes thailandaises et d'un artefact photographique sur photographie.
Description
Le 03 août 2016 à 23h06 un témoin et sa compagne observent le lent et silencieux déplacement de deux objets luminescents (jaune tournesol) qui se suivent. Un des témoins prend une photographie avec son appareil photo. Les objets s'éloignent en direction du Sud. Ils s'éteignent ne laissant voir qu'un point rouge auparavant. La photographie transférée sur l'ordinateur les intrigue. Un seul témoignage est recueilli.
Le témoin a vécu deux étrangetés : une première avec un PAN vu de ses yeux dans le ciel, et une deuxième plus forte encore avec la photo.
L'observation visuelle indique parfaitement un vol de lanternes thaïlandaises : il en va des caractéristiques comme la couleur, la trajectoire (correspond à celle du vent relevé ce soir là : de 300° alors que le témoin situe l'arrivée du PAN à 330°), le mode d'extinction finale, l'aspect pouvant être cylindrique (comme un "tibia"), ainsi que la date un soir d'été.
La surprise engendrée par la photo (représentant des flagelles lumineux autour du PAN) résulte d'un artefact photo. L’opérateur a tout laissé en automatique (flash "on" et durée d'exposition de 1s), a déclenché son appareil qui a immédiatement flashé. Le flash s'est arrêté très vite dés que le seuil de lumière nécessaire à la capture des parties sombres du champ (les branches d'arbres) a été atteint, mais la prise de vue a continué sur la seconde entière pour les éléments plus lumineux du champ (ici la lanterne) qui n'avaient pas besoin de flash pour être capturés. Pensant que l'exposition était terminée (la confusion est facile entre la durée du flash quasi-instantanée et la durée d'exposition qui est plus longue), l'opérateur a cessé de bien cadrer pour bouger, l'obturateur encore ouvert, ce qui donne ces zigzags ou flagelles de lumière. Dans ce long complément d'exposition après l'arrêt du flash, les parties sombres n'impressionnent plus le capteur et restent figées à l'état à la fin du flash, c'est pourquoi le témoin peut penser que son appareil n'a pas bougé car les branches d'arbres sont nettes, alors qu'il a bien bougé pour ce qui concerne la capture de la lanterne.
Ce témoignage est illustratif du caractère potentiellement trompeur des lanternes thaïlandaises et plus encore des photos. Il est également illustratif de l'enchaînement d'interprétations erronées que peuvent déclencher la surprise ou l'émotion. Ici le blocage de l'appareil photo et son erreur de datation sont vécus et décrits comme liés au phénomène étrange dans le ciel.
L'origine du PAN est une lanterne thaïlandaise, mais l'élément clef de l’étrangeté vécue par le témoin étant plutôt la photographie, le GEIPAN classe le cas en A : artefact photographique.
Le témoin a vécu deux étrangetés : une première avec un PAN vu de ses yeux dans le ciel, et une deuxième plus forte encore avec la photo.
L'observation visuelle indique parfaitement un vol de lanternes thaïlandaises : il en va des caractéristiques comme la couleur, la trajectoire (correspond à celle du vent relevé ce soir là : de 300° alors que le témoin situe l'arrivée du PAN à 330°), le mode d'extinction finale, l'aspect pouvant être cylindrique (comme un "tibia"), ainsi que la date un soir d'été.
La surprise engendrée par la photo (représentant des flagelles lumineux autour du PAN) résulte d'un artefact photo. L’opérateur a tout laissé en automatique (flash "on" et durée d'exposition de 1s), a déclenché son appareil qui a immédiatement flashé. Le flash s'est arrêté très vite dés que le seuil de lumière nécessaire à la capture des parties sombres du champ (les branches d'arbres) a été atteint, mais la prise de vue a continué sur la seconde entière pour les éléments plus lumineux du champ (ici la lanterne) qui n'avaient pas besoin de flash pour être capturés. Pensant que l'exposition était terminée (la confusion est facile entre la durée du flash quasi-instantanée et la durée d'exposition qui est plus longue), l'opérateur a cessé de bien cadrer pour bouger, l'obturateur encore ouvert, ce qui donne ces zigzags ou flagelles de lumière. Dans ce long complément d'exposition après l'arrêt du flash, les parties sombres n'impressionnent plus le capteur et restent figées à l'état à la fin du flash, c'est pourquoi le témoin peut penser que son appareil n'a pas bougé car les branches d'arbres sont nettes, alors qu'il a bien bougé pour ce qui concerne la capture de la lanterne.
Ce témoignage est illustratif du caractère potentiellement trompeur des lanternes thaïlandaises et plus encore des photos. Il est également illustratif de l'enchaînement d'interprétations erronées que peuvent déclencher la surprise ou l'émotion. Ici le blocage de l'appareil photo et son erreur de datation sont vécus et décrits comme liés au phénomène étrange dans le ciel.
L'origine du PAN est une lanterne thaïlandaise, mais l'élément clef de l’étrangeté vécue par le témoin étant plutôt la photographie, le GEIPAN classe le cas en A : artefact photographique.