BANASSAC (48) 26.12.2015
Summary
Observations de la présence de points lumineux orangés dans le ciel nocturne puis disparition rapide : probable observations de lanternes thailandaises.
Description
Le samedi 26 décembre 2015 à 20h30 un témoin allant chercher du bois derrière sa maison est intrigué par la présence silencieuse d'un point lumineux fixe orangé. Soudain ce point part à grande vitesse en direction du Sud et disparait derrière une colline. Ressortant pour aller chercher d'autre bûches de bois le témoin constate jusqu'à 4 points lumineux qui disparaissent les uns après les autres.
L'observation, relayée par le témoin assisté de sa femme et de sa fille majeure, est accompagnée de photos, dont une ne présentant pas de bouger lors de la prise de vue de 1/4 de seconde. Cette dernière présente toutes les caractéristiques de l'observation de lanterne thailandaise : point lumineux de couleur orangé, pas d'éclats, pas de bruit, vol stationnaire, puis disparition (lors d'un mouvement rapide) correspondant à la fin de la bougie.
On peut également prendre en compte la date, un samedi soir, lendemain de Noël, propice à une réunion de famille ou d'amis qui fêtent Noël.
Elément complémentaire d’analyse : la situation météo donnée par le relevé Météociel pour Mende (situé à 25 km à l'Est) à 20 h indique un ciel couvert 8/8, pas de précipitation, visibilité 20 km, vent de SE inférieur à 10 km/h.
La possibilité de lanterne est étayé par :
- le ciel couvert : pas d'étoile visible, plancher nuageux estimé par le témoin à 1.500 mètres : ce n'est pas un avion de ligne, pas un satellite ou la station spatiale internationale (ISS).
- un léger vent du SE, dans la direction des points lumineux : ce qui explique l’immobilité apparente constatée d'un objet flottant poussé par le vent.
Pour la première observation, la fuite soudaine et rapide, conduisant à la disparition, correspond à la fin de la combustion la bougie de la lanterne, conduisant à la chute et l'extinction. Le départ vers le Sud interprété par le témoin est une erreur d'appréciation, elle correspond à la chute soudaine associée à la baisse de luminosité due à l'extinction de la bougie.
Quant à la seconde observation d'un point se divisant en 3 points et 1 point séparé, cela correspond à un nouvel envol de lanternes, 3 d'entre elles se séparant au grès du vent, associé à un effet de parallaxe avec l'observateur.
Le résultat de cette enquête conduit à proposer avec une forte probabilité l'observation de lanternes thailandaises, lancées un samedi soir, lors des fêtes de Noël.
En conclusion le GEIPAN classe le cas en B: observation probable de lanternes thailandaises.
L'observation, relayée par le témoin assisté de sa femme et de sa fille majeure, est accompagnée de photos, dont une ne présentant pas de bouger lors de la prise de vue de 1/4 de seconde. Cette dernière présente toutes les caractéristiques de l'observation de lanterne thailandaise : point lumineux de couleur orangé, pas d'éclats, pas de bruit, vol stationnaire, puis disparition (lors d'un mouvement rapide) correspondant à la fin de la bougie.
On peut également prendre en compte la date, un samedi soir, lendemain de Noël, propice à une réunion de famille ou d'amis qui fêtent Noël.
Elément complémentaire d’analyse : la situation météo donnée par le relevé Météociel pour Mende (situé à 25 km à l'Est) à 20 h indique un ciel couvert 8/8, pas de précipitation, visibilité 20 km, vent de SE inférieur à 10 km/h.
La possibilité de lanterne est étayé par :
- le ciel couvert : pas d'étoile visible, plancher nuageux estimé par le témoin à 1.500 mètres : ce n'est pas un avion de ligne, pas un satellite ou la station spatiale internationale (ISS).
- un léger vent du SE, dans la direction des points lumineux : ce qui explique l’immobilité apparente constatée d'un objet flottant poussé par le vent.
Pour la première observation, la fuite soudaine et rapide, conduisant à la disparition, correspond à la fin de la combustion la bougie de la lanterne, conduisant à la chute et l'extinction. Le départ vers le Sud interprété par le témoin est une erreur d'appréciation, elle correspond à la chute soudaine associée à la baisse de luminosité due à l'extinction de la bougie.
Quant à la seconde observation d'un point se divisant en 3 points et 1 point séparé, cela correspond à un nouvel envol de lanternes, 3 d'entre elles se séparant au grès du vent, associé à un effet de parallaxe avec l'observateur.
Le résultat de cette enquête conduit à proposer avec une forte probabilité l'observation de lanternes thailandaises, lancées un samedi soir, lors des fêtes de Noël.
En conclusion le GEIPAN classe le cas en B: observation probable de lanternes thailandaises.