LAVALETTE (31) 06.03.2015
Summary
Observation d’un objet noir de forme ovoïde, reflétant la luminosité du soleil et semblant se déplacer lentement ; disparition rapide : observation probable de ballon solaire captif.
Description
Le 06 mars 2015, le témoin se trouvait en voiture sur la D112, à proximité de Lavalette (31) et se rendait sur son lieu de travail. Aux environs de 8h30, alors qu’il circulait au niveau du « Grousset », son attention a été attirée par la présence, face à lui et dans un ciel complètement dégagé d’un objet noir de forme ovoïde, reflétant la luminosité du soleil et semblant se déplacer lentement. Le témoin décrit cet objet comme semblant se trouver « à peu près au-dessus de la route » et comportant une petite trainée blanche, partant de sa base de façon horizontale. Une coloration orange légère était également présente sur un des bords du PAN. Après l’avoir observé environ deux minutes, le témoin a voulu attraper son téléphone portable se trouvant sur le siège passager et a détourné son attention pendant un court instant. Lorsqu’il a voulu observer de nouveau le PAN, celui-ci avait disparu. L’observation s’est faite à travers le pare-brise de la voiture. Après la disparition du PAN, le témoin a ralenti et a cherché à le retrouver en regardant le ciel tout autour, sans succès. Un seul témoignage sera recueilli.
Le PAN possède les aspects et le mouvement d’un ballon captif solaire lancé depuis un champ situé à droite du témoin (voir le compte rendu d’enquête). L’étrangeté du cas est essentiellement causée par la disparition du PAN durant le temps où le témoin a cherché son téléphone pour prendre une photo. Le ballon n’aurait pas disparu, le témoin l’aurait reconnu (il n’aurait pas témoigné) et aurait peut-être cherché et vu son opérateur au sol, alors qu’il n’a probablement pas vu ce dernier car il était occupé à rechercher le PAN dans le ciel tout en conduisant. L’étrangeté n’existait pas pour les usagers suivant ou croisant en voiture qui soit n’ont pas vu le ballon, soit l’ont vu descendre et/ou se poser (le témoin indique la présence d’autres usagers qui n’ont rien remarqué).
Le témoignage est consistant, avec suffisamment de données fournies par le témoin et exploitables. Il existe par ailleurs, une photographie effectuée par le témoin et reconstituant la scène, qui a pu être exploitée pour l’analyse du cas. Ceci a permis de vérifier la conformité d’aspect du PAN avec ce type de ballon, la possibilité d’opérer un ballon depuis le champ, ainsi que la possibilité de ne pas voir l’opérateur du ballon pour un témoin, qui plus est quand ce dernier est surpris par la disparition et scrute le ciel plutôt que le sol.
Il y a donc ici surtout à expliquer la possibilité de la descente du ballon de manière rapide sur une durée d’une à quelques secondes, sachant que ne compte ici que la durée de descente jusqu’à la cime des arbres qui ensuite l’ont caché et que le ballon n’étant pas forcément en visibilité très au-dessus des arbres au départ.
Cette descente peut s’expliquer par la dislocation du ballon ou un rabattage au sol par effet spi (lié au vent).
Du fait de la forte conformité d’aspect avec un ballon et d’une explication pour la descente rapide de ce dernier, le GEIPAN classe le cas en B : observation probable de ballon solaire captif.
Le PAN possède les aspects et le mouvement d’un ballon captif solaire lancé depuis un champ situé à droite du témoin (voir le compte rendu d’enquête). L’étrangeté du cas est essentiellement causée par la disparition du PAN durant le temps où le témoin a cherché son téléphone pour prendre une photo. Le ballon n’aurait pas disparu, le témoin l’aurait reconnu (il n’aurait pas témoigné) et aurait peut-être cherché et vu son opérateur au sol, alors qu’il n’a probablement pas vu ce dernier car il était occupé à rechercher le PAN dans le ciel tout en conduisant. L’étrangeté n’existait pas pour les usagers suivant ou croisant en voiture qui soit n’ont pas vu le ballon, soit l’ont vu descendre et/ou se poser (le témoin indique la présence d’autres usagers qui n’ont rien remarqué).
Le témoignage est consistant, avec suffisamment de données fournies par le témoin et exploitables. Il existe par ailleurs, une photographie effectuée par le témoin et reconstituant la scène, qui a pu être exploitée pour l’analyse du cas. Ceci a permis de vérifier la conformité d’aspect du PAN avec ce type de ballon, la possibilité d’opérer un ballon depuis le champ, ainsi que la possibilité de ne pas voir l’opérateur du ballon pour un témoin, qui plus est quand ce dernier est surpris par la disparition et scrute le ciel plutôt que le sol.
Il y a donc ici surtout à expliquer la possibilité de la descente du ballon de manière rapide sur une durée d’une à quelques secondes, sachant que ne compte ici que la durée de descente jusqu’à la cime des arbres qui ensuite l’ont caché et que le ballon n’étant pas forcément en visibilité très au-dessus des arbres au départ.
Cette descente peut s’expliquer par la dislocation du ballon ou un rabattage au sol par effet spi (lié au vent).
Du fait de la forte conformité d’aspect avec un ballon et d’une explication pour la descente rapide de ce dernier, le GEIPAN classe le cas en B : observation probable de ballon solaire captif.