CHAMBERY (73) 10.04.1997
Summary
Observation d'une très vive lueur blanche dans le ciel accompagnée d'un bruit de feu d'artifice et d'un incendie partiel d'une voiture : incendie dû à une fusée terrestre.
Description
Dans la nuit du 10 au 11 avril 1997 un témoin est réveillé par une très vive lueur blanche suivie d'un bruit de feu d'artifice. Se postant à la fenêtre, il constate que le toit de sa voiture, garée dans la cour de sa maison est en feu. Le témoin appelle immédiatement la police.
Sur place la police et les pompiers vont collecter des échantillons. Le laboratoire de l'Université de Savoie qui examine les échantillons identifie du basalte et indique qu'il s'agit vraisemblablement d'une météorite.
Un spécialiste accouru sur les lieux le lendemain émet de forts doutes sur cette hypothèse. De plus un responsable du laboratoire de minéralogie du Muséum d'histoire naturelle à Paris ayant pu examiner quelques débris, écarte également l'hypothèse d'une chute de météorite.
Le SEPRA alerté pourra recueillir trois échantillons pour analyses auprès du Laboratoire de Bio-informatique de Tours (voir le document joint).
D'autres analyses ultérieures menées par le laboratoire central du CNRS à Solaize, démontreront que les échantillons comportent des composants (sodium, magnésium, potassium, souffre et carbone) faisant généralement partie de la composition de fusées marines ou terrestres (voir dépêche de l'AFP du 29 avril 1997 adressée au SEPRA) : ces dernières analyses écartent définitivement l'hypothèse de la chute d'une météorite.
Le GEIPAN classe ce cas A : incendie de véhicule dû à une fusée terrestre. Le propriétaire du véhicule partiellement brulé a porté plainte à la police. Cependant la main courante n'a pas été adressée au SEPRA.
Aujourd'hui sans témoignage direct et sans accès au témoin, le GEIPAN ne mène pas l’enquête. Nous publions néanmoins ce cas parce qu’un travail important a été réalisé et a permis d’aboutir. Ce cas indique aussi qu’un accès direct au témoin aurait très probablement permis de mieux canaliser et optimiser les efforts d’enquêtes.
Sur place la police et les pompiers vont collecter des échantillons. Le laboratoire de l'Université de Savoie qui examine les échantillons identifie du basalte et indique qu'il s'agit vraisemblablement d'une météorite.
Un spécialiste accouru sur les lieux le lendemain émet de forts doutes sur cette hypothèse. De plus un responsable du laboratoire de minéralogie du Muséum d'histoire naturelle à Paris ayant pu examiner quelques débris, écarte également l'hypothèse d'une chute de météorite.
Le SEPRA alerté pourra recueillir trois échantillons pour analyses auprès du Laboratoire de Bio-informatique de Tours (voir le document joint).
D'autres analyses ultérieures menées par le laboratoire central du CNRS à Solaize, démontreront que les échantillons comportent des composants (sodium, magnésium, potassium, souffre et carbone) faisant généralement partie de la composition de fusées marines ou terrestres (voir dépêche de l'AFP du 29 avril 1997 adressée au SEPRA) : ces dernières analyses écartent définitivement l'hypothèse de la chute d'une météorite.
Le GEIPAN classe ce cas A : incendie de véhicule dû à une fusée terrestre. Le propriétaire du véhicule partiellement brulé a porté plainte à la police. Cependant la main courante n'a pas été adressée au SEPRA.
Aujourd'hui sans témoignage direct et sans accès au témoin, le GEIPAN ne mène pas l’enquête. Nous publions néanmoins ce cas parce qu’un travail important a été réalisé et a permis d’aboutir. Ce cas indique aussi qu’un accès direct au témoin aurait très probablement permis de mieux canaliser et optimiser les efforts d’enquêtes.