FAY-LE-CLOS (26) 29.03.1980
Summary
Longues observations par quatre témoins en voiture du déplacement d'un phénomène très lumineux circulaire dans le ciel et disparition vers l'Ouest : observation de Vénus au coucher.
Description
Le GEIPAN continue à publier l'ensemble de ses archives sur son site public www.geipan.fr. Dans ses publications, figurent des cas anciens classés à l'époque (A, B, C ou D) et qui font aujourd'hui l'objet d'un réexamen, dans le seul but d'être plus pertinent dans les conclusions, en mettant à profit de nouveaux moyens techniques (logiciels) et l'expérience d'enquête acquise depuis toutes ces dernières années. Ce réexamen aboutit quelquefois à un changement de classification.
Ce cas d'observation précédemment classé D et nommé SAINT-VALLIER (26) 1980 fait partie d'un ensemble de cas réexaminés récemment (voir le compte-rendu d'enquête).
Lors de trajets, plusieurs personnes dans deux voitures observent le déplacement vers l'Ouest d'un phénomène lumineux circulaire dans le ciel. Le PAN est décrit comme une boule très lumineuse de couleur (blanche phosphorescente, orangée, rouge selon les témoins) avec des "reflets verts" en forme de "pieds". Une fois tous arrivés au même endroit, ils continuent leurs observations jusqu'à ce que le PAN disparaisse derrière les montagnes en direction de le Nord-Ouest. Les observations ont duré entre 5 et 20 minutes.
Les témoins ont très probablement observé VENUS.
La durée d’observation, importante, est classique de ce type de confusion avec un astre.
L’observation s’est déroulée vers le nord-ouest ou l’ouest et à une faible élévation angulaire, ce qui correspond bien à l’emplacement de Vénus aux heures de l’observation, qui était située aux environs de 6° d’élévation, à l’ouest-nord-ouest.
L’apparence du PAN, principalement décrit comme étant blanc, ponctuel et fortement lumineux, correspond parfaitement avec l’hypothèse. Les variations dans le récit de quelques témoins relativement à cette apparence traduisent le fait que Vénus se trouvait très bas sur l’horizon et était sujette aux turbulences atmosphériques pouvant faire varier de façon temporaire et aléatoire sa luminosité et produire des effets de couleurs brefs (rouge, vert…) , mais également produire de forts éclats, ce que les témoins traduiront par des « pieds lumineux ».
La perception de déplacement rapide du PAN s’explique par le déplacement des témoins en voiture. L’astre non reconnu défile le long et derrière l’environnement parcouru par le véhicule et est perçu comme un PAN suiveur. D’autres déplacements perçus rapides, mais le témoin étant à l’arrêt résultent de la diminution d’intensité lumineuse de l’astre (épaisseur de voile atmosphérique) que le témoin interprète logiquement comme un déplacement en éloignement du PAN. La perception de déplacement lent du PAN correspond bel et bien au coucher de Vénus et sa disparition à celle de Vénus derrière les montagnes du Forez.
Le seul élément qui pourrait limiter cette hypothèse serait la présence d’un obstacle nuageux empêchant ce soir-là de voir Vénus. Néanmoins, la seule indication disponible étant celle d’un ciel globalement dégagé (2/8) à 35 km, vu la forte correspondance avec Vénus, la probabilité qu’il s’agisse d’un autre phénomène sur fond de nuages cachant Vénus est très faible.
En conclusion, le GEIPAN classe le cas en A, observation très probable de la planète Vénus.
Ce cas d'observation précédemment classé D et nommé SAINT-VALLIER (26) 1980 fait partie d'un ensemble de cas réexaminés récemment (voir le compte-rendu d'enquête).
Lors de trajets, plusieurs personnes dans deux voitures observent le déplacement vers l'Ouest d'un phénomène lumineux circulaire dans le ciel. Le PAN est décrit comme une boule très lumineuse de couleur (blanche phosphorescente, orangée, rouge selon les témoins) avec des "reflets verts" en forme de "pieds". Une fois tous arrivés au même endroit, ils continuent leurs observations jusqu'à ce que le PAN disparaisse derrière les montagnes en direction de le Nord-Ouest. Les observations ont duré entre 5 et 20 minutes.
Les témoins ont très probablement observé VENUS.
La durée d’observation, importante, est classique de ce type de confusion avec un astre.
L’observation s’est déroulée vers le nord-ouest ou l’ouest et à une faible élévation angulaire, ce qui correspond bien à l’emplacement de Vénus aux heures de l’observation, qui était située aux environs de 6° d’élévation, à l’ouest-nord-ouest.
L’apparence du PAN, principalement décrit comme étant blanc, ponctuel et fortement lumineux, correspond parfaitement avec l’hypothèse. Les variations dans le récit de quelques témoins relativement à cette apparence traduisent le fait que Vénus se trouvait très bas sur l’horizon et était sujette aux turbulences atmosphériques pouvant faire varier de façon temporaire et aléatoire sa luminosité et produire des effets de couleurs brefs (rouge, vert…) , mais également produire de forts éclats, ce que les témoins traduiront par des « pieds lumineux ».
La perception de déplacement rapide du PAN s’explique par le déplacement des témoins en voiture. L’astre non reconnu défile le long et derrière l’environnement parcouru par le véhicule et est perçu comme un PAN suiveur. D’autres déplacements perçus rapides, mais le témoin étant à l’arrêt résultent de la diminution d’intensité lumineuse de l’astre (épaisseur de voile atmosphérique) que le témoin interprète logiquement comme un déplacement en éloignement du PAN. La perception de déplacement lent du PAN correspond bel et bien au coucher de Vénus et sa disparition à celle de Vénus derrière les montagnes du Forez.
Le seul élément qui pourrait limiter cette hypothèse serait la présence d’un obstacle nuageux empêchant ce soir-là de voir Vénus. Néanmoins, la seule indication disponible étant celle d’un ciel globalement dégagé (2/8) à 35 km, vu la forte correspondance avec Vénus, la probabilité qu’il s’agisse d’un autre phénomène sur fond de nuages cachant Vénus est très faible.
En conclusion, le GEIPAN classe le cas en A, observation très probable de la planète Vénus.