Le 3 septembre 2025, les deux témoins, à pied à l'entrée du château du Clos Vougeot (21), observent à 21h44 une lumière blanche de forme ovale en direction du nord, à environ 45° d'élévation. Le phénomène décrit des mouvements courbes et répétitifs au-dessus des nuages, laissant par moments apparaître une traînée blanche, parfois dissimulée par la couverture nuageuse. Aucun bruit n'est perçu et le cycle des mouvements est d'environ cinq secondes. Le témoin T1 enregistre trois vidéos et une photographie.L'observation se prolonge près de cinq minutes avant que la lumière ne disparaisse. Le témoin écarte l'hypothèse d'une projection depuis le sol, estimant que la source semblait provenir d'un point en hauteur et qu'aucune lumière d'origine terrestre n'était visible.
Ce cas présente une consistance notable, bien qu'un seul témoin (T1) ait complété le questionnaire GEIPAN. Plusieurs vidéos et une photographie ont été réalisées, dont l'analyse renforce la valeur et la fiabilité des informations recueillies
*Selon les critères du GEIPAN, la consistance est la quantité d'informations considérées comme fiables et objectivées, recueillies pour un témoignage.
Pour T1, l'étrangeté du phénomène tient à son apparence inhabituelle et à ses mouvements répétitifs, sans qu'aucune trace au sol ne soit observée.
L'enquête a permis d'étudier l'hypothèse de l'observation d'un « skytracker », puissant projecteur au sol projetant sa lumière vers le ciel et animé de mouvements réguliers et répétitifs, souvent circulaires, exactement comme le décrit T1.
L'analyse des vidéos et de la photographie confirme en tous points les éléments rapportés par T1. Elle montre que le PAN apparaît sur le fond d'un nuage apparemment bas, faiblement éclairé par la pollution lumineuse, probablement émise par la ville de Dijon, située globalement dans la direction d'observation.
L'étude des données météorologiques disponibles à la base aérienne de Dijon-Longvic - à environ 15 km au nord-est des témoins - indique la présence d'un plafond nuageux bas à moyen, uniforme (8/8 octas entre environ 1 900 m et 2 400 m d'altitude). Voir Annexe 1. 
Ces conditions sont favorables à la formation, à la base des nuages, d'une tache lumineuse générée par un projecteur puissant orienté depuis le sol. La couleur blanche est courante pour ce type d'équipement et ce que T1 décrit comme une « traînée parfois cachée par les nuages » correspond vraisemblablement à une portion du faisceau se manifestant au contact de gouttelettes d'eau en suspension.
Concernant l'usage éventuel de skytrackers au moment de l'observation, la ville de Dijon se situe à environ 15 à 20 km au nord-nord-est de la position des témoins, distance compatible avec la portée habituelle de ces projecteurs (jusqu'à une vingtaine de kilomètres). 
Cependant, aucune animation exceptionnelle sur la ville n'était signalée la nuit de l'observation et aucune information n'a été trouvée concernant l'utilisation éventuelle de skytrackers. Le mouvement répétitif de ces lumières permet toutefois de réduire l'étrangeté de l'observation si on se réfère à cette hypothèse; il peut être perçu que la lumière provienne du dessus des nuages selon les conditions de densité de la couverture nuageuse. 

Le GEIPAN classe le cas en "B": observation probable d'un skytracker utilisé lors d'une soirée/animation privée.