MARON (36) 28.05.2023
Résumé
Observations du déplacement de deux PAN sombres dans le ciel : observations probables de ballons.
Description
Le 28 mai 2023, vers 16h, deux témoins (T1 et T2) observent deux PAN dans le ciel sur la commune de Mâron (36). Un des PAN est de forme ronde-ovale et de teinte foncée et l’autre de forme longue, mince et de couleur noire. Les PAN à basse altitude se déplacent sur une trajectoire descendante, se « balançant » légèrement sur eux-mêmes. Les observations sont discontinues, les témoins allant chercher leur téléphone portable à l’intérieur de leur domicile pour tenter de faire des photographies. L’observation dure environ 1 minutes 30 durant lesquelles une photo sera prise avant que les PAN ne disparaissent de la vue des témoins.
Le cas est d’une bonne consistance* pour les raisons suivantes :
- Présence d’une photographie qui a pu être exploitée par IPACO sur quelques paramètres.
- Deux témoignages dépendants.
- Disponibilité des témoins très coopératifs tout au long de l’enquête.
- Enquête réalisée à distance et sur place permettant d’obtenir toutes les données utiles (tailles angulaires, élévations, azimuts…).
*selon les critères du GEIPAN, la consistance est la quantité d’informations considérées comme fiables et objectivées, recueillies pour un témoignage.
Nous avons exploré deux hypothèses principales (voir le compte rendu d'enquête) :
- des planeurs, visibles sur les traces radars du Centre National des Opérations Aériennes de l’armée de l’Air et de l’Espace,
- des ballons.
L’hypothèse planeurs s’est rapidement avérée être peu plausible compte tenue de la position et de l’altitude d’évolution.
- l’éloignement des planeurs par rapport à la position du témoin fait que leurs différentes hauteurs angulaires ne correspondent pas à celles des PAN,
- la zone d’évolution n’est pas dans la zone d’observation.
L’autre hypothèse, celle de deux ballons évoluant au gré du vent, présente davantage de paramètres correspondant à ceux des PAN :
- leur comportement observé et décrit comme un « balancement » ou « oscillation »,
- leur apparence, pouvant être comparée à deux types de ballons, l’un plutôt rond et l’autre allongé, de couleur sombre, existe dans le commerce,
- leur déplacement se fait dans le sens du vent,
- la vitesse de déplacement est plausible pour les distances considérées,
- les mesures et calculs effectués avec le logiciel de traitement d’images IPACO® sont cohérents avec deux ballons d’une taille moyenne classique comprise entre 60 et 90cm situés à environ 300/500 mètres de distance en fin d’observation pour des altitudes situées entre 120 et 180m.
La disparition rapide dans un nuage ne serait qu’une illusion puisque les ballons ne sont perçus au moment de la photographie que grâce à un fort zoom de 6,45. Il est donc logique que l’œil nu ne les perçoivent plus ensuite.
Malgré des recherches approfondies, il n'a pas été possible de déterminer avec certitude si l'observation correspondait à celle de ballons perdus ou relâchés à proximité des témoins, par exemple depuis une salle située dans l'azimut d'où les PAN sont apparus, et qui avait été décorée de ballons pour un événement festif ce jour-là.
Le GEIPAN classe ce cas en B : observations probables de ballons.
Le cas est d’une bonne consistance* pour les raisons suivantes :
- Présence d’une photographie qui a pu être exploitée par IPACO sur quelques paramètres.
- Deux témoignages dépendants.
- Disponibilité des témoins très coopératifs tout au long de l’enquête.
- Enquête réalisée à distance et sur place permettant d’obtenir toutes les données utiles (tailles angulaires, élévations, azimuts…).
*selon les critères du GEIPAN, la consistance est la quantité d’informations considérées comme fiables et objectivées, recueillies pour un témoignage.
Nous avons exploré deux hypothèses principales (voir le compte rendu d'enquête) :
- des planeurs, visibles sur les traces radars du Centre National des Opérations Aériennes de l’armée de l’Air et de l’Espace,
- des ballons.
L’hypothèse planeurs s’est rapidement avérée être peu plausible compte tenue de la position et de l’altitude d’évolution.
- l’éloignement des planeurs par rapport à la position du témoin fait que leurs différentes hauteurs angulaires ne correspondent pas à celles des PAN,
- la zone d’évolution n’est pas dans la zone d’observation.
L’autre hypothèse, celle de deux ballons évoluant au gré du vent, présente davantage de paramètres correspondant à ceux des PAN :
- leur comportement observé et décrit comme un « balancement » ou « oscillation »,
- leur apparence, pouvant être comparée à deux types de ballons, l’un plutôt rond et l’autre allongé, de couleur sombre, existe dans le commerce,
- leur déplacement se fait dans le sens du vent,
- la vitesse de déplacement est plausible pour les distances considérées,
- les mesures et calculs effectués avec le logiciel de traitement d’images IPACO® sont cohérents avec deux ballons d’une taille moyenne classique comprise entre 60 et 90cm situés à environ 300/500 mètres de distance en fin d’observation pour des altitudes situées entre 120 et 180m.
La disparition rapide dans un nuage ne serait qu’une illusion puisque les ballons ne sont perçus au moment de la photographie que grâce à un fort zoom de 6,45. Il est donc logique que l’œil nu ne les perçoivent plus ensuite.
Malgré des recherches approfondies, il n'a pas été possible de déterminer avec certitude si l'observation correspondait à celle de ballons perdus ou relâchés à proximité des témoins, par exemple depuis une salle située dans l'azimut d'où les PAN sont apparus, et qui avait été décorée de ballons pour un événement festif ce jour-là.
Le GEIPAN classe ce cas en B : observations probables de ballons.