METHAMIS (84) 01.10.2022
Résumé
Observation dans le ciel d'un ballet rapide de trois formes circulaires blanches : observation très probable d'un skytracer (projecteur laser).
Description
Le 1er octobre 2022, de la terrasse de son domicile à Méthamis (84), orientée à l'ouest, le témoin observe trois PAN de forme circulaire et de couleur blanche, similaires à des halos de faible luminosité, situés relativement bas sur l’horizon, à l’ouest-sud-ouest. Les mouvements des PAN sont décrits par T1 comme « un déplacement rapide de droite à gauche, restant à la même altitude et occupant une zone d’environ 20° sur l'horizon pendant toute l’observation », puis « ils effectuaient des va-et-vient de gauche à droite et inversement, se croisant et s’évitant, couvrant la même zone pendant environ 5 minutes, sans ralentissement, même lors des changements de direction, à une vitesse élevée ». Prévenues par ce témoin, deux autres personnes observeront, depuis leur domicile distant de celui de T1 d’environ 1 km, le phénomène pendant les deux dernières minutes. Elles n’ont pas rapporté leur observation au GEIPAN. . La manière dont l’observation cesse n’est pas décrite par T1.
La consistance* est moyenne avec un témoin unique (les deux autres témoins indépendants n’ayant pas rapporté leur observation au GEIPAN) et absence de photos ou de vidéos du PAN.
*selon les critères du GEIPAN, la consistance est la quantité d’informations considérées comme fiables et objectivées, recueillies pour un témoignage.
L’analyse a pu confirmer l’hypothèse émise par T1, à savoir l’observation d’un skytracer, et expliquer l’étrangeté qu’il a perçu au moment de l’observation : l’absence de faisceaux lumineux (voir le compte rendu d'enquête).
Cette conclusion s’appuie sur les éléments suivants :
- Forme ronde et effet de halo du PAN, typiques de tâches d’impact sur des nuages bas.
- Couleur blanche, couramment utilisée par les projecteurs.
- Faible luminosité.
- Le faisceau lui-même n’est pas visible par T1. La visibilité horizontale étant excellente (60 km), pas ou peu de particules pouvant offrir un support à la lumière émise par les projecteurs, étaient présentes en suspension dans l’atmosphère.
- Présence de bancs de brume pouvant servir de support à la lumière émise par les projecteurs.
- Déplacements rapides, réguliers, constitué d’allers et retours sans arrêts, typiques d’un système automatisé.
- Le jour de l’observation est favorable à l’hypothèse : le samedi soir est en effet propice à l’utilisation de tels projecteurs dans un cadre festif, comme par exemple à des fins publicitaires pour un événement particulier dans une discothèque, une fête locale ou pour une animation commerciale.
- La portée des projecteurs de type « skytracer » peut atteindre voire dépasser les 20 km et leur lumière peut être visible d’encore plus loin, comme une utilisation dans un cadre festif ou commercial autour de la ville d’Avignon, situé dans l’axe de l’observation.
Bien que l’enquêteur n’ait pu retrouver l’emplacement précis d’un tel projecteur, l’hypothèse reste néanmoins très probable au vu des autres éléments testimoniaux.
Le cas est classé « A » : observation très probable d'un skytracer.
La consistance* est moyenne avec un témoin unique (les deux autres témoins indépendants n’ayant pas rapporté leur observation au GEIPAN) et absence de photos ou de vidéos du PAN.
*selon les critères du GEIPAN, la consistance est la quantité d’informations considérées comme fiables et objectivées, recueillies pour un témoignage.
L’analyse a pu confirmer l’hypothèse émise par T1, à savoir l’observation d’un skytracer, et expliquer l’étrangeté qu’il a perçu au moment de l’observation : l’absence de faisceaux lumineux (voir le compte rendu d'enquête).
Cette conclusion s’appuie sur les éléments suivants :
- Forme ronde et effet de halo du PAN, typiques de tâches d’impact sur des nuages bas.
- Couleur blanche, couramment utilisée par les projecteurs.
- Faible luminosité.
- Le faisceau lui-même n’est pas visible par T1. La visibilité horizontale étant excellente (60 km), pas ou peu de particules pouvant offrir un support à la lumière émise par les projecteurs, étaient présentes en suspension dans l’atmosphère.
- Présence de bancs de brume pouvant servir de support à la lumière émise par les projecteurs.
- Déplacements rapides, réguliers, constitué d’allers et retours sans arrêts, typiques d’un système automatisé.
- Le jour de l’observation est favorable à l’hypothèse : le samedi soir est en effet propice à l’utilisation de tels projecteurs dans un cadre festif, comme par exemple à des fins publicitaires pour un événement particulier dans une discothèque, une fête locale ou pour une animation commerciale.
- La portée des projecteurs de type « skytracer » peut atteindre voire dépasser les 20 km et leur lumière peut être visible d’encore plus loin, comme une utilisation dans un cadre festif ou commercial autour de la ville d’Avignon, situé dans l’axe de l’observation.
Bien que l’enquêteur n’ait pu retrouver l’emplacement précis d’un tel projecteur, l’hypothèse reste néanmoins très probable au vu des autres éléments testimoniaux.
Le cas est classé « A » : observation très probable d'un skytracer.