VULAINES-SUR-SEINE (77) 12.11.2021

Résumé
Courte observation de deux lumières immobiles dans le ciel puis disparition progressive par diminution de l'intensité lumineuse : observation probable de phares ou lumières d’aéronefs militaires.
Description
Le 12 novembre 2021,entre 18h08 et 18h25, le témoin sur sa terrasse, accompagné de ses deux filles, remarque ,dans le ciel au sud-sud-est, à environ 20° d’élévation, deux points lumineux blancs très brillants, situés juste à côté, et à la même hauteur que la lune. Ces deux PAN immobiles, après 10 à 15 secondes d’observation, disparaissent tour à tour de manière progressive, la lumière diminue d’intensité jusqu’à s’éteindre totalement. Un seul témoignage sera recueilli.
Ce cas est de consistance moyenne : un seul témoin (les deux autres étant des enfants) sans photo ou vidéo des PAN (voir le compte rendu d'enquête).
L’enquête a conclu à l'observation probable de feux d’atterrissages ou de phares de deux aéronefs. Les aéronefs étant probablement militaires.
Cette conclusion s’appuie sur les éléments suivants :
- Apparence semblable à deux étoiles : forte luminosité produite par les phares d’atterrissage ou de recherche (hélicoptères).
- Couleur blanche, identique à celle de de phares d’atterrissage ou de recherche.
- Elévation modeste : semblable à celle de la Lune, soit environ 20°, permettant au cône de visibilité des phares d’atterrissage ou de recherche de se trouver dans l’axe d’observation. Dans l’hypothèse qu’il s’agisse d’hélicoptère, certains possèdent des phares de recherche qui sont orientables.
- Observation brève : les phares d’atterrissage des avions peuvent être brièvement visibles de très loin, lorsque leur orientation par rapport au témoin (de face) le permet temporairement ; les avions peuvent ensuite changer de cap, faisant ainsi sortir de l’axe d’observation le cône de visibilité de ces phares. Pour l’hypothèse hélicoptères, la question ne se pose pas si les phares de recherche utilisés sont orientables.
- Immobilité : la distance d’observation, probablement importante, couplée au déplacement temporaire des avions dans la direction des témoins et à la faible durée d’observation les empêche de distinguer d’éventuels déplacements.
- Disparition progressive : les aéronefs changeant de cap progressivement, la lumière de leurs phares disparaît également de manière progressive de la vue des témoins.
Le jour de l’observation, un exercice militaire interarmées de grande ampleur se terminait dans l’est de la France impliquant de nombreux aéronefs (Mirage 2000, hélicoptères NH90, Gazelle et Tigre et un A400M provenant de la base aérienne 123 d’Orléans-Bricy).
Bien que cet exercice se soit déroulé loin du lieu d’observation, il est possible que l’observation soit celle de 2 appareils retournant à leur base en fin d’exercice.
Toutefois, manquant d’informations concernant les horaires et trajectoires empruntés par ces aéronefs, lors de leurs retours sur base à l’issue de cet exercice militaire; Le GEIPAN n’a pu disposer des cartes radar du trafic aérien pour cette date.
Classification en « B » : observation probable de phares ou lumières d’aéronefs militaires.