PARADOU (13) 04.09.2021
Résumé
Observation d'un phénomène lumineux faisant des va-et-vient dans le ciel nuageux :
Description
Le 4 septembre 2021 à 1h13 du matin, une observation inexplicable dans le ciel nous est relayée. Le témoin fait des photos et une vidéo. Sur la photo prise à ce moment précis, l'objet est immobile. La vidéo, quant à elle, retransmet clairement un objet effectuant des va-et-vient dans le ciel, disparaissant puis réapparaissant de manière intermittente.
Selon les critères du GEIPAN, la consistance de ce cas est bonne (la consistance est la quantité d’informations considérées comme fiables, recueillies pour un témoignage). Bien que le témoin soit unique, une photographie ainsi qu’une vidéo du PAN prises par le témoin ont pu être analysées (voir le compte rendu d'enquête).
L’enquête a conclu que le témoin avait très probablement observé une tâche lumineuse générée par l’impact d’un projecteur (skyrose), situé au sol, sur une couche nuageuse assez basse.
Cette hypothèse est étayée par les éléments suivants :
- La forme circulaire du PAN, qui est caractéristique d’une telle tâche lumineuse d’impact;
- La couleur blanche, qui est couramment associée à ce type de projecteur;
- L’absence de bruit et les mouvements du PAN constitués de va-et-vient réguliers (balayage).
La plupart de ces observations se produisent lorsque le ciel est couvert par une couche nuageuse uniforme basse à assez basse, généralement composée de stratocumulus ou de nimbostratus. Ces types de nuages offrent une densité suffisante pour réfléchir la lumière émise par le projecteur au sol, la rendant visible depuis la position du témoin. Dans le cas présent, une couche nuageuse intermittente était située à une altitude d'environ 1700/1900 mètres (selon les données météorologiques). La visibilité horizontale, jugée bonne à très bonne, n'a pas favorisé la formation d'un faisceau lumineux entre le sol et les nuages, ce qui explique pourquoi le témoin n'a pas observé cette formation lumineuse.
L'observation a eu lieu pendant la nuit du vendredi au samedi, ce qui correspond tout à fait à l'utilisation possible d'un skyrose dans le cadre d'une fête locale ou d'une manifestation quelconque, voire par une discothèque. Cependant, étant donné que ces établissements n'étaient pas encore autorisés à rouvrir à la suite des restrictions sanitaires liées à la pandémie de Covid-19, il est plus probable qu'il s'agisse d'une fête privée ou d'une activité similaire. Bien que la présence effective d'une telle soirée n'ait pas pu être confirmée, cette hypothèse reste plausible.
L’étrangeté particulière relevée par le témoin, à savoir la différence de forme du PAN entre la photographie et la vidéo, est liée à un artefact optique causé par les paramètres techniques automatiques du smartphone lors de la prise de vue, dans des conditions de basse luminosité. En effet, le temps d'exposition prolongé, combiné au mouvement du PAN, étire artificiellement sa forme qui est en réalité circulaire.
Le GEIPAN classe ce cas en A : observation très probable d'une tâche lumineuse causée par l’impact d’un projecteur situé au sol sur une couche nuageuse relativement basse (type Skyrose).
Selon les critères du GEIPAN, la consistance de ce cas est bonne (la consistance est la quantité d’informations considérées comme fiables, recueillies pour un témoignage). Bien que le témoin soit unique, une photographie ainsi qu’une vidéo du PAN prises par le témoin ont pu être analysées (voir le compte rendu d'enquête).
L’enquête a conclu que le témoin avait très probablement observé une tâche lumineuse générée par l’impact d’un projecteur (skyrose), situé au sol, sur une couche nuageuse assez basse.
Cette hypothèse est étayée par les éléments suivants :
- La forme circulaire du PAN, qui est caractéristique d’une telle tâche lumineuse d’impact;
- La couleur blanche, qui est couramment associée à ce type de projecteur;
- L’absence de bruit et les mouvements du PAN constitués de va-et-vient réguliers (balayage).
La plupart de ces observations se produisent lorsque le ciel est couvert par une couche nuageuse uniforme basse à assez basse, généralement composée de stratocumulus ou de nimbostratus. Ces types de nuages offrent une densité suffisante pour réfléchir la lumière émise par le projecteur au sol, la rendant visible depuis la position du témoin. Dans le cas présent, une couche nuageuse intermittente était située à une altitude d'environ 1700/1900 mètres (selon les données météorologiques). La visibilité horizontale, jugée bonne à très bonne, n'a pas favorisé la formation d'un faisceau lumineux entre le sol et les nuages, ce qui explique pourquoi le témoin n'a pas observé cette formation lumineuse.
L'observation a eu lieu pendant la nuit du vendredi au samedi, ce qui correspond tout à fait à l'utilisation possible d'un skyrose dans le cadre d'une fête locale ou d'une manifestation quelconque, voire par une discothèque. Cependant, étant donné que ces établissements n'étaient pas encore autorisés à rouvrir à la suite des restrictions sanitaires liées à la pandémie de Covid-19, il est plus probable qu'il s'agisse d'une fête privée ou d'une activité similaire. Bien que la présence effective d'une telle soirée n'ait pas pu être confirmée, cette hypothèse reste plausible.
L’étrangeté particulière relevée par le témoin, à savoir la différence de forme du PAN entre la photographie et la vidéo, est liée à un artefact optique causé par les paramètres techniques automatiques du smartphone lors de la prise de vue, dans des conditions de basse luminosité. En effet, le temps d'exposition prolongé, combiné au mouvement du PAN, étire artificiellement sa forme qui est en réalité circulaire.
Le GEIPAN classe ce cas en A : observation très probable d'une tâche lumineuse causée par l’impact d’un projecteur situé au sol sur une couche nuageuse relativement basse (type Skyrose).