« LE TROU NORMAND » BRIX (50) 27.10.1989
Résumé
Découverte par un agriculteur d'une grande zone brulée dans une prairie : probable incendie d'une partie d'un champ par la présence d'hydrocarbures enflammés accidentellement.
Description
Cette enquête a été réalisée par le SEPRA pour expertiser une trace étrange et suspecte de terre brûlée dans une prairie en Normandie. C'est la brigade locale qui, ne pouvant déterminer l’origine et la cause de ce phénomène, a fait appel au SEPRA qui s’est rendu sur place rapidement.
Le 27 octobre 1989 vers 09h00, le propriétaire d’un champ (T1) découvre dans celui-ci une large zone au sol totalement calcinée. La trace est de forme irrégulière et mesure près de 17 mètres de long sur 4 dans sa partie le plus large. Au niveau de la trace, il n’y a plus aucune végétation, la terre est noire et le sol est spongieux et enfoncé de 10 à 15 cm par rapport au niveau moyen du pré. Une ligne à haute tension 20 kV longe la parcelle à une cinquantaine de mètres de la trace. Un témoin (T2) rapportera à la gendarmerie le comportement étrange de son chien au cours de la nuit du 25 au 26 octobre 1989 vers 2h du matin et la présence d'un large faisceau de lumière bleutée intense au-dessus du champ concerné.
Les prélèvements par carottage effectués sur la zone montrent que la terre est brûlée sur 2 à 3 cm de profondeur et la couleur grise des argiles montre que le sol a été élevé à une forte température. Les échantillons de terre prélevés dans la zone suspecte présentent une forte odeur de produits pétroliers. Les expertises menées confirment la présence de kérosène dans les échantillons.
Ces résultats d’analyse suggèrent l’hypothèse d’un largage de kérosène effectué par un avion volant à basse altitude et à faible vitesse. Ce kérosène a pu être enflammé par le passage à travers la ligne à haute tension. En effet, lors de l’enquête, il avait été remarqué de fort grésillements de la ligne au niveau de la jonction de certains isolateurs. Des étincelles ont pu se produire qui ont enflammé le nuage d’hydrocarbure. Cette hypothèse est confortée par le témoin (T2) qui a observé une très grande flamme bleue sur la zone, couleur typique de la combustion d’hydrocarbures.
Ce cas est classé B : traces au sol laissées par un incendie.
Le 27 octobre 1989 vers 09h00, le propriétaire d’un champ (T1) découvre dans celui-ci une large zone au sol totalement calcinée. La trace est de forme irrégulière et mesure près de 17 mètres de long sur 4 dans sa partie le plus large. Au niveau de la trace, il n’y a plus aucune végétation, la terre est noire et le sol est spongieux et enfoncé de 10 à 15 cm par rapport au niveau moyen du pré. Une ligne à haute tension 20 kV longe la parcelle à une cinquantaine de mètres de la trace. Un témoin (T2) rapportera à la gendarmerie le comportement étrange de son chien au cours de la nuit du 25 au 26 octobre 1989 vers 2h du matin et la présence d'un large faisceau de lumière bleutée intense au-dessus du champ concerné.
Les prélèvements par carottage effectués sur la zone montrent que la terre est brûlée sur 2 à 3 cm de profondeur et la couleur grise des argiles montre que le sol a été élevé à une forte température. Les échantillons de terre prélevés dans la zone suspecte présentent une forte odeur de produits pétroliers. Les expertises menées confirment la présence de kérosène dans les échantillons.
Ces résultats d’analyse suggèrent l’hypothèse d’un largage de kérosène effectué par un avion volant à basse altitude et à faible vitesse. Ce kérosène a pu être enflammé par le passage à travers la ligne à haute tension. En effet, lors de l’enquête, il avait été remarqué de fort grésillements de la ligne au niveau de la jonction de certains isolateurs. Des étincelles ont pu se produire qui ont enflammé le nuage d’hydrocarbure. Cette hypothèse est confortée par le témoin (T2) qui a observé une très grande flamme bleue sur la zone, couleur typique de la combustion d’hydrocarbures.
Ce cas est classé B : traces au sol laissées par un incendie.