BARREME (04) 09.05.1983
Résumé
Longue observation par 7 témoins d'un phénomène lumineux dans le ciel : méprise astronomique avec Vénus.
Description
Dans ses publications, figurent des cas anciens classés à l'époque en cas de type « C » et qui font aujourd'hui l'objet d'un réexamen, dans le seul but d'être plus pertinent dans les conclusions. Grâce à de nouveaux moyens techniques (logiciels) et à l'expérience d'enquête acquise depuis toutes ces dernières années, ce réexamen aboutit quelquefois à de nouvelles remarques voire à un changement de classification explicité dans une note d'enquête. Ce cas d'observation fait partie de cas classés «C » en 1983 par le GEPAN.
Dans la nuit du 9 mai 1983 entre 22h 30 et 23h 30 plusieurs témoins observent à l'œil nu et aux jumelles un phénomène lumineux dans le ciel. Cette luminosité émane d'une boule qui se déplace lentement et disparaît plusieurs fois dans le paysage. Vue aux jumelles la forme devient triangulaire et des lumières différentes apparaissent.
Sept témoins seront interrogés par la gendarmerie. Dans la légende de la carte fournie par la gendarmerie, les enquêteurs ont indiqué pour la flèche rouge "direction prise par le phénomène" alors qu'il ne s'agit que de la direction d'observation. Les témoins indiquent un déplacement soit vers le NO soit vers Saint-Jacques c'est-à-dire vers leur droite en regardant l'objet. Un contact avec l'observatoire Saint-Michel confirme cette nuit-là le passage d'une comète. Cependant d'après les astronomes les descriptions des témoins ne correspondent pas à la description de la comète.
Ce cas est consistant (sept témoins), la description du PAN observé est assez précise. La sincérité et la crédibilité du témoin n'ont jamais été mises en doute. Le phénomène décrit présente beaucoup de caractéristiques communes (longue durée d'observation, forme, taille, couleur) avec un objet astronomique parfaitement connu : Vénus. De plus, Vénus était exactement à la hauteur angulaire (17,5°) et à l’azimut (290°) décrit par les témoins.
Ce n'est pas la perception visuelle des témoins qui est en cause, mais l'interprétation que les témoins font de leur observation à travers leur ressenti (fatigue, surprise, présence d’un relief).
Dans la classification actuelle du GEIPAN, ce cas d'étrangeté faible est classé comme PAN A, observation liée avec une méprise avec Vénus.
Dans la nuit du 9 mai 1983 entre 22h 30 et 23h 30 plusieurs témoins observent à l'œil nu et aux jumelles un phénomène lumineux dans le ciel. Cette luminosité émane d'une boule qui se déplace lentement et disparaît plusieurs fois dans le paysage. Vue aux jumelles la forme devient triangulaire et des lumières différentes apparaissent.
Sept témoins seront interrogés par la gendarmerie. Dans la légende de la carte fournie par la gendarmerie, les enquêteurs ont indiqué pour la flèche rouge "direction prise par le phénomène" alors qu'il ne s'agit que de la direction d'observation. Les témoins indiquent un déplacement soit vers le NO soit vers Saint-Jacques c'est-à-dire vers leur droite en regardant l'objet. Un contact avec l'observatoire Saint-Michel confirme cette nuit-là le passage d'une comète. Cependant d'après les astronomes les descriptions des témoins ne correspondent pas à la description de la comète.
Ce cas est consistant (sept témoins), la description du PAN observé est assez précise. La sincérité et la crédibilité du témoin n'ont jamais été mises en doute. Le phénomène décrit présente beaucoup de caractéristiques communes (longue durée d'observation, forme, taille, couleur) avec un objet astronomique parfaitement connu : Vénus. De plus, Vénus était exactement à la hauteur angulaire (17,5°) et à l’azimut (290°) décrit par les témoins.
Ce n'est pas la perception visuelle des témoins qui est en cause, mais l'interprétation que les témoins font de leur observation à travers leur ressenti (fatigue, surprise, présence d’un relief).
Dans la classification actuelle du GEIPAN, ce cas d'étrangeté faible est classé comme PAN A, observation liée avec une méprise avec Vénus.