SOLLIES-PONT (83) 11.06.2020
Summary
Courte observation au crépuscule d'un objet rond noir avec lumières clignotantes et bruit très fort et saccadé entendu ; déplacement et disparition rapide : méprise probable avec un hélicoptère militaire.
Description
Le 11 juin 2020 au soir, deux enfants (T1 et T2) ont été surpris par un bruit fort et saccadé alors qu'ils faisaient du trampoline. Ils ont ensuite observé un grand objet rond noir avec des lumières rouges clignotantes et des lumières blanches dirigées vers le sol. Ce PAN a rapidement disparu. La mère d'une des fillettes (T3) a également entendu le bruit mais n'a pas pu voir l'objet. Les témoins T1 et T3 ont témoigné à la gendarmerie le lendemain, T2 n'a pas souhaité déposer.
Selon les critères du Geipan, d’étrangeté et de consistance moyennes* (plusieurs témoins, mais un seul témoin visuel interrogé par la gendarmerie, une description peu précise,sans photo ni vidéo du PAN), ce cas semble correspondre à une observation probable d’un aéronef, plus spécifiquement, un hélicoptère militaire ( cf. le compte rendu d'enquête).
Cette conclusion s’appuie sur les éléments suivants :
- Les témoins ont perçu un bruit fort, similaire à celui d'un hélicoptère.
- La présence confirmée par la Gendarmerie de plusieurs hélicoptères en vol dans la zone au moment de l'observation, bien que les plans de vol de ces appareils n'aient pas pu être consultés .
- Observation par les jeunes témoins d’une « grosse masse noire » : au crépuscule, la forme précise d'un hélicoptère n'est pas discernable. De plus, les hélicoptères militaires arborent généralement des couleurs sombres les rendant visuellement discrets.
- Les témoins ont observé des lumières rouges clignotantes sur les contours du PAN. Il est possible que ces lumières soient des feux de navigation rouges qui, du fait de leur proximité spatiale avec des feux anti-collision blancs et/ou de la distance d'observation, se confondent visuellement. Il est également possible qu'il s'agisse de feux anticollision rouges clignotants de type "beacon", généralement utilisés à basse altitude, lors d'une approche d'atterrissage ou sur piste.
De plus, la trajectoire suivie du PAN a fait que T1 et T2 ne puissent voir que le côté gauche de l'objet, où se trouvent les feux de navigation rouges fixes (tels qu'observés depuis l'arrière). Cela pourrait expliquer pourquoi ils n'ont pas signalé de lumières vertes, qui restent visibles uniquement du côté droit de l'aéronef. Cependant, le nombre de lumières décrites et dessinées par les jeunes témoins (un "plein" de lumières rouges, avec sept dessinées), paraît excessif par rapport aux configurations typiques des feux de navigation et des feux anticollision des hélicoptères.
- La présence de deux lumières blanches illuminant le sol,tell que écrite, reste cohérente avec les projecteurs de recherche d'un hélicoptère, bien que généralement, ces appareils n oient équipés qu d'un seul de ces qu'un seul de ces projecteurs.
- Pause de deux secondes au-dessus des témoins.
Notons, par ailleurs, que les conditions d'observation du PAN n'étaient pas optimales : présence d'obstacles tels que des arbres, des maisons et des collines, obscurité de la nuit, et une durée d'observation de quelques secondes seulement. Dans de telles circonstances, il est compréhensible que les témoins n'aient pas pu identifier un objet connu, surtout s'il s'agit du survol rapproché et à basse altitude d'un hélicoptère, événement peu commun. Ceci est d'autant plus probable si ces jeunes témoins n'ont jamais eu d'expérience préalable d'observation d'hélicoptères.
Le GEIPAN classe le cas en « B », méprise probable avec un hélicoptère militaire.
*Selon les critères du GEIPAN, la consistance est la quantité d’informations considérées comme fiables, recueillies pour un témoignage.
Selon les critères du Geipan, d’étrangeté et de consistance moyennes* (plusieurs témoins, mais un seul témoin visuel interrogé par la gendarmerie, une description peu précise,sans photo ni vidéo du PAN), ce cas semble correspondre à une observation probable d’un aéronef, plus spécifiquement, un hélicoptère militaire ( cf. le compte rendu d'enquête).
Cette conclusion s’appuie sur les éléments suivants :
- Les témoins ont perçu un bruit fort, similaire à celui d'un hélicoptère.
- La présence confirmée par la Gendarmerie de plusieurs hélicoptères en vol dans la zone au moment de l'observation, bien que les plans de vol de ces appareils n'aient pas pu être consultés .
- Observation par les jeunes témoins d’une « grosse masse noire » : au crépuscule, la forme précise d'un hélicoptère n'est pas discernable. De plus, les hélicoptères militaires arborent généralement des couleurs sombres les rendant visuellement discrets.
- Les témoins ont observé des lumières rouges clignotantes sur les contours du PAN. Il est possible que ces lumières soient des feux de navigation rouges qui, du fait de leur proximité spatiale avec des feux anti-collision blancs et/ou de la distance d'observation, se confondent visuellement. Il est également possible qu'il s'agisse de feux anticollision rouges clignotants de type "beacon", généralement utilisés à basse altitude, lors d'une approche d'atterrissage ou sur piste.
De plus, la trajectoire suivie du PAN a fait que T1 et T2 ne puissent voir que le côté gauche de l'objet, où se trouvent les feux de navigation rouges fixes (tels qu'observés depuis l'arrière). Cela pourrait expliquer pourquoi ils n'ont pas signalé de lumières vertes, qui restent visibles uniquement du côté droit de l'aéronef. Cependant, le nombre de lumières décrites et dessinées par les jeunes témoins (un "plein" de lumières rouges, avec sept dessinées), paraît excessif par rapport aux configurations typiques des feux de navigation et des feux anticollision des hélicoptères.
- La présence de deux lumières blanches illuminant le sol,tell que écrite, reste cohérente avec les projecteurs de recherche d'un hélicoptère, bien que généralement, ces appareils n oient équipés qu d'un seul de ces qu'un seul de ces projecteurs.
- Pause de deux secondes au-dessus des témoins.
Notons, par ailleurs, que les conditions d'observation du PAN n'étaient pas optimales : présence d'obstacles tels que des arbres, des maisons et des collines, obscurité de la nuit, et une durée d'observation de quelques secondes seulement. Dans de telles circonstances, il est compréhensible que les témoins n'aient pas pu identifier un objet connu, surtout s'il s'agit du survol rapproché et à basse altitude d'un hélicoptère, événement peu commun. Ceci est d'autant plus probable si ces jeunes témoins n'ont jamais eu d'expérience préalable d'observation d'hélicoptères.
Le GEIPAN classe le cas en « B », méprise probable avec un hélicoptère militaire.
*Selon les critères du GEIPAN, la consistance est la quantité d’informations considérées comme fiables, recueillies pour un témoignage.