CHAMALIERES (63) 20.08.2011
Summary
Observation dans le ciel et photographie d'un objet en déplacement ; disparition rapide et silencieuse : canular.
Description
Un témoin rapporte une observation faite le 20 Août 2011 à 20h15 depuis la terrasse de son appartement au 4ème étage. En regardant en direction de Montjuzet (63) il voit à hauteur des nuages un objet ovale plat et gris sombre en déplacement. Aucun bruit particulier n'est entendu. Le témoin prend une photographie avec un appareil photo. Le PAN disparaît très rapidement. L'observation aura duré 10 secondes. Aucun autre témoignage ne sera recueilli.
La photographie du témoin constitue la pièce maîtresse du témoignage, celle qui porte toute l’étrangeté (voir le compte-rendu d'enquête). L’analyse de cette photo traduit des éléments insolites amenant à conclure à une très probable supercherie portant au minimum sur la photo et le plus probable est que cela porte sur toute l’observation. En effet, on peut formuler trois hypothèses :
- la photo est vraiment authentique, les effets insolites sont des défauts de l’appareil photo : les défauts constatés, en particulier le décalage de 2° de la grille par rapport à la verticale, ne sont pas des défauts envisageables avec ce type d’appareil, d’autant plus que ces défauts ne persistent pas sur les photos prises ultérieurement. L’ombre sous l’objet n’est pas compatible avec l’heure déclarée de l’observation. Les paramètres techniques (ISO) de la photo du PAN sont trop différents des autres photos du même appareil portant sur une vue du ciel. Cette hypothèse est rejetée.
- La photo est vraiment authentique, les effets insolites sont une conséquence de l’exposition de l’appareil photo à un phénomène inconnu : pour cette hypothèse, il faudrait envisager que les perturbations électromagnétiques sont telles qu’elles ajoutent cet effet de grille à la photo, mais sans perturber fortement l’image elle-même. Le type de rayonnements pouvant produire cet effet est inimaginable. L’ombre sous l’objet n’est pas compatible avec l’heure déclarée de l’observation. Les paramètres techniques (ISO) de la photo du PAN sont trop différents des autres photos du même appareil portant sur une vue du ciel. Cette hypothèse est rejetée.
- Le témoin a bien observé un objet volant dans le ciel, puis a fabriqué la photo pour rendre son témoignage plus crédible : dans ce cas, il aurait fallu que le témoin réagisse assez vite pour trouver une photo ressemblant un peu à son observation, mettre au point la procédure de prise de vue et fournir rapidement la photo à la presse. Cette hypothèse reste envisageable, mais affaiblit énormément la fiabilité de l’observation visuelle, et ce d’autant que le témoin ne reconnaît pas la supercherie quand on lui oppose ces arguments.
C’est un canular, le témoin a fabriqué de toutes pièces le scénario de l’observation à partir d’une photo extraite d’un documentaire sur vidéo.
Les défauts constatés ne sont pas compatibles avec une photo authentique d’un ciel nuageux, l’effet de grille s’explique très bien si le témoin a photographié un document portant cette trame ou s’il a photographié un écran vidéo.
L’ombre sous l’objet n’est pas compatible avec l’heure déclarée de l’observation. Les paramètres techniques (ISO) de la photo du PAN sont trop différents des autres photos du même appareil portant sur une vue du ciel. Le témoin n’a pas été en mesure de fournir les photos précédant et suivant la photo de référence. Une supercherie donne généralement lieu à plusieurs essais afin de sélectionner le « meilleur rendu ». Le fait de ne pas répondre à la demande du GEIPAN de fournir ces photos est en faveur de l’hypothèse du canular, même si ce point est moins déterminant que les précédents.
Ces éléments confèrent à l’hypothèse de canular, une très forte probabilité conduisant à ne retenir que celle-ci.
En conséquence le GEIPAN conclut en A : très forte probabilité de canular. La photo est une photo de photo ou d’écran représentant un PAN.
Pourquoi cette publication tardive ?
Le responsable du GEIPAN (en 2011) a informé par téléphone le témoin de ses conclusions allant dans le sens d’une probable supercherie. Le témoin a assuré que sa photo était authentique. Il a été convenu à l’époque avec le témoin de ne pas publier sur le site du GEIPAN les conclusions (non modifiées par l’échange) du GEIPAN par égard pour le témoin. En contrepartie le témoin devait s’abstenir de faire état publiquement de cette observation en mentionnant une absence de conclusion ou une conclusion différente du GEIPAN, ce qui porterait préjudice au travail du GEIPAN. C’est pourtant ce que le témoin a fait en 2012 sur un forum en indiquant que le GEIPAN ne trouvait pas d’explication mais ne publiait pas ce constat de non explication.
L’attitude du témoin conduit donc aujourd’hui le GEIPAN à publier ses conclusions.
La photographie du témoin constitue la pièce maîtresse du témoignage, celle qui porte toute l’étrangeté (voir le compte-rendu d'enquête). L’analyse de cette photo traduit des éléments insolites amenant à conclure à une très probable supercherie portant au minimum sur la photo et le plus probable est que cela porte sur toute l’observation. En effet, on peut formuler trois hypothèses :
- la photo est vraiment authentique, les effets insolites sont des défauts de l’appareil photo : les défauts constatés, en particulier le décalage de 2° de la grille par rapport à la verticale, ne sont pas des défauts envisageables avec ce type d’appareil, d’autant plus que ces défauts ne persistent pas sur les photos prises ultérieurement. L’ombre sous l’objet n’est pas compatible avec l’heure déclarée de l’observation. Les paramètres techniques (ISO) de la photo du PAN sont trop différents des autres photos du même appareil portant sur une vue du ciel. Cette hypothèse est rejetée.
- La photo est vraiment authentique, les effets insolites sont une conséquence de l’exposition de l’appareil photo à un phénomène inconnu : pour cette hypothèse, il faudrait envisager que les perturbations électromagnétiques sont telles qu’elles ajoutent cet effet de grille à la photo, mais sans perturber fortement l’image elle-même. Le type de rayonnements pouvant produire cet effet est inimaginable. L’ombre sous l’objet n’est pas compatible avec l’heure déclarée de l’observation. Les paramètres techniques (ISO) de la photo du PAN sont trop différents des autres photos du même appareil portant sur une vue du ciel. Cette hypothèse est rejetée.
- Le témoin a bien observé un objet volant dans le ciel, puis a fabriqué la photo pour rendre son témoignage plus crédible : dans ce cas, il aurait fallu que le témoin réagisse assez vite pour trouver une photo ressemblant un peu à son observation, mettre au point la procédure de prise de vue et fournir rapidement la photo à la presse. Cette hypothèse reste envisageable, mais affaiblit énormément la fiabilité de l’observation visuelle, et ce d’autant que le témoin ne reconnaît pas la supercherie quand on lui oppose ces arguments.
C’est un canular, le témoin a fabriqué de toutes pièces le scénario de l’observation à partir d’une photo extraite d’un documentaire sur vidéo.
Les défauts constatés ne sont pas compatibles avec une photo authentique d’un ciel nuageux, l’effet de grille s’explique très bien si le témoin a photographié un document portant cette trame ou s’il a photographié un écran vidéo.
L’ombre sous l’objet n’est pas compatible avec l’heure déclarée de l’observation. Les paramètres techniques (ISO) de la photo du PAN sont trop différents des autres photos du même appareil portant sur une vue du ciel. Le témoin n’a pas été en mesure de fournir les photos précédant et suivant la photo de référence. Une supercherie donne généralement lieu à plusieurs essais afin de sélectionner le « meilleur rendu ». Le fait de ne pas répondre à la demande du GEIPAN de fournir ces photos est en faveur de l’hypothèse du canular, même si ce point est moins déterminant que les précédents.
Ces éléments confèrent à l’hypothèse de canular, une très forte probabilité conduisant à ne retenir que celle-ci.
En conséquence le GEIPAN conclut en A : très forte probabilité de canular. La photo est une photo de photo ou d’écran représentant un PAN.
Pourquoi cette publication tardive ?
Le responsable du GEIPAN (en 2011) a informé par téléphone le témoin de ses conclusions allant dans le sens d’une probable supercherie. Le témoin a assuré que sa photo était authentique. Il a été convenu à l’époque avec le témoin de ne pas publier sur le site du GEIPAN les conclusions (non modifiées par l’échange) du GEIPAN par égard pour le témoin. En contrepartie le témoin devait s’abstenir de faire état publiquement de cette observation en mentionnant une absence de conclusion ou une conclusion différente du GEIPAN, ce qui porterait préjudice au travail du GEIPAN. C’est pourtant ce que le témoin a fait en 2012 sur un forum en indiquant que le GEIPAN ne trouvait pas d’explication mais ne publiait pas ce constat de non explication.
L’attitude du témoin conduit donc aujourd’hui le GEIPAN à publier ses conclusions.