VERNET-LES-BAINS (66) 03.10.1981
Résumé
Observation du passage successif de deux objets lumineux sur une trajectoire rectiligne : manque d'information.
Description
Le GEIPAN continue à publier l’ensemble de ses archives sur son site public www.geipan.fr. Dans ses publications, figurent des cas anciens classés à l’époque (A, B, C ou D) et qui font aujourd’hui l’objet d’un réexamen, dans le seul but d’être plus pertinent dans les conclusions. Grâce à de nouveaux moyens techniques (logiciels) et à l’expérience d’enquête acquise depuis toutes ces dernières années, ce réexamen aboutit quelquefois à de nouvelles remarques voire à un changement de classification.
Ce cas d’observation précédemment classé D et publié sous le nom de BOURG-MADAME (66) 1981 fait partie d’un ensemble de cas réexaminés récemment.
Ce cas concernait les observations de 3 témoins dans 3 communes différentes du département des Pyrénées-Orientales (66) au cours des mois de septembre et octobre 1981.
Ces trois observations de PAN de nature différente avaient été considérées à tort, lors de la première analyse, comme relevant d’un même phénomène. La non détection de cela avait pu induire une perception de forte étrangeté (classement D initial).
La nouvelle analyse (voir le compte rendu d'enquête) met en évidence qu’il s’agit bien de 3 observations de PAN de nature différente.
- SAINTE-LEOCADIE (66) 19.09.1981
- CORNEILLA-DE-CONFLENT (66) 27.09.1981
- VERNET-LES-BAINS (66) 03.10.1981
Concernant VERNET-LES-BAINS (66) 03.10.1981 : un témoin à 02h45 regarde le temps par la fenêtre et voit à l'horizon, venant de la Cerdagne et se dirigeant vers les crêtes de Mariailles, un objet lumineux de forme arrondie et courte dont la base est sombre et la partie supérieure bien éclairée. Le témoin sort sur son balcon et voit un deuxième objet identique qui suit la même direction que le premier. Un léger bruit provenant des PAN est entendu. Un seul témoignage sera recueilli.
Le témoin a rejeté sa propre hypothèse « avions » uniquement parce qu’il évalue la distance à 300 m non compatible d’une telle présence. Une distance d’avion à moins de 4 km aurait dû faire partie des relevés de navigation établis lors de l’enquête. Néanmoins, en absence de relevé d’information de taille angulaire, la fiabilité de la perception de distance par le témoin ne peut être appréciée. Les 2 PAN peuvent être bien plus loin car ils ne sont pas passés devant des reliefs qui auraient pu fixer une distance maximale. S’ils sont à plus de 4 km, compte tenu de la hauteur angulaire correctement relevée, ces PAN sont alors à une altitude qui sort de la zone de relevé de navigation aérienne dont on peut disposer. Inversement, s’ils sont à une distance moindre ils auraient dû figurer dans ces relevés. Les détails décrits à l’intérieur des PAN sont détectables à l’œil nu même si on doit faire l’hypothèse d’une distance supérieure à 4 km. Ces éléments sont compatibles d’avions. On pourrait s’étonner que le témoin n’ait pas perçu à ce niveau de détail les lumières de navigation et en particulier les clignotements anti-collision, mais le témoin n’a fait l’objet d’aucune question ou demande de précision de la part des enquêteurs de l’époque. La perception de sifflement est compatible d’un avion compte tenu du grand nombre de facteurs intervenant dans cette perception, y compris si l’avion doit être considéré à plus de 4 km de distance.
Le témoignage et les éléments disponibles sont compatibles de l’observation d’avions dont la présence à plus de 4 km n’aurait rien d’anormal et reste non infirmable ou non confirmable faute de relevés de navigation disponibles au-delà de cette distance.
Cette compatibilité nécessite le rajout d’hypothèses certes plausibles mais qui réduisent la probabilité de l’explication sans pour autant l’invalider. L’hypothèse d’erreur de perception de proximité par le témoin est autorisée par l’absence de relevé de taille angulaire tandis que l’hypothèse d’une réelle perception de feux de navigation est autorisée par l’absence d’un protocole d’enquête qui aurait permis de faire préciser par le témoin un peu plus ce qu’il a perçu et non perçu.
Sur le plan de la consistance on note en particulier l’absence de relevé de taille angulaire perçue et l’absence de tout protocole de déposition permettant d’assurer de la précision dans ce qui est perçu et ce qui ne l’est pas.
Nous disposons d’une hypothèse (avions) qui peut expliquer l’observation, mais le niveau d’incertitude résultant est trop fort eu égard au degré limité de consistance des éléments disponibles.
Le GEIPAN classe le cas en C : inexploitable par manque d’informations fiables.
Ce cas d’observation précédemment classé D et publié sous le nom de BOURG-MADAME (66) 1981 fait partie d’un ensemble de cas réexaminés récemment.
Ce cas concernait les observations de 3 témoins dans 3 communes différentes du département des Pyrénées-Orientales (66) au cours des mois de septembre et octobre 1981.
Ces trois observations de PAN de nature différente avaient été considérées à tort, lors de la première analyse, comme relevant d’un même phénomène. La non détection de cela avait pu induire une perception de forte étrangeté (classement D initial).
La nouvelle analyse (voir le compte rendu d'enquête) met en évidence qu’il s’agit bien de 3 observations de PAN de nature différente.
- SAINTE-LEOCADIE (66) 19.09.1981
- CORNEILLA-DE-CONFLENT (66) 27.09.1981
- VERNET-LES-BAINS (66) 03.10.1981
Concernant VERNET-LES-BAINS (66) 03.10.1981 : un témoin à 02h45 regarde le temps par la fenêtre et voit à l'horizon, venant de la Cerdagne et se dirigeant vers les crêtes de Mariailles, un objet lumineux de forme arrondie et courte dont la base est sombre et la partie supérieure bien éclairée. Le témoin sort sur son balcon et voit un deuxième objet identique qui suit la même direction que le premier. Un léger bruit provenant des PAN est entendu. Un seul témoignage sera recueilli.
Le témoin a rejeté sa propre hypothèse « avions » uniquement parce qu’il évalue la distance à 300 m non compatible d’une telle présence. Une distance d’avion à moins de 4 km aurait dû faire partie des relevés de navigation établis lors de l’enquête. Néanmoins, en absence de relevé d’information de taille angulaire, la fiabilité de la perception de distance par le témoin ne peut être appréciée. Les 2 PAN peuvent être bien plus loin car ils ne sont pas passés devant des reliefs qui auraient pu fixer une distance maximale. S’ils sont à plus de 4 km, compte tenu de la hauteur angulaire correctement relevée, ces PAN sont alors à une altitude qui sort de la zone de relevé de navigation aérienne dont on peut disposer. Inversement, s’ils sont à une distance moindre ils auraient dû figurer dans ces relevés. Les détails décrits à l’intérieur des PAN sont détectables à l’œil nu même si on doit faire l’hypothèse d’une distance supérieure à 4 km. Ces éléments sont compatibles d’avions. On pourrait s’étonner que le témoin n’ait pas perçu à ce niveau de détail les lumières de navigation et en particulier les clignotements anti-collision, mais le témoin n’a fait l’objet d’aucune question ou demande de précision de la part des enquêteurs de l’époque. La perception de sifflement est compatible d’un avion compte tenu du grand nombre de facteurs intervenant dans cette perception, y compris si l’avion doit être considéré à plus de 4 km de distance.
Le témoignage et les éléments disponibles sont compatibles de l’observation d’avions dont la présence à plus de 4 km n’aurait rien d’anormal et reste non infirmable ou non confirmable faute de relevés de navigation disponibles au-delà de cette distance.
Cette compatibilité nécessite le rajout d’hypothèses certes plausibles mais qui réduisent la probabilité de l’explication sans pour autant l’invalider. L’hypothèse d’erreur de perception de proximité par le témoin est autorisée par l’absence de relevé de taille angulaire tandis que l’hypothèse d’une réelle perception de feux de navigation est autorisée par l’absence d’un protocole d’enquête qui aurait permis de faire préciser par le témoin un peu plus ce qu’il a perçu et non perçu.
Sur le plan de la consistance on note en particulier l’absence de relevé de taille angulaire perçue et l’absence de tout protocole de déposition permettant d’assurer de la précision dans ce qui est perçu et ce qui ne l’est pas.
Nous disposons d’une hypothèse (avions) qui peut expliquer l’observation, mais le niveau d’incertitude résultant est trop fort eu égard au degré limité de consistance des éléments disponibles.
Le GEIPAN classe le cas en C : inexploitable par manque d’informations fiables.