ANNECY (74) 13.10.2018
Résumé
Observation et photographies d'un PAN très lumineux dans le ciel diurne : manque d’informations fiables.
Description
Le 13 octobre 2018 un témoin sur une aire de jeux est intrigué par la présence dans le ciel d'un éclat lumineux. il décrit un PAN qui semble constitué de deux éclats du soleil sur un objet central. Le témoin s'empresse de faire des photos avec son téléphone portable. Un seul témoignage est recueilli.
Il est particulièrement difficile de caractériser de manière satisfaisante le PAN dans le cas présent (voir le compte rendu d'enquête). En effet :
- l’absence de points de repères dans les photographies ne permet pas de situer de manière précise le PAN dans l’espace ni d’apprécier un éventuel déplacement et encore moins la distance à laquelle il se trouve, ni ses dimensions. Il pourrait tout aussi bien être très éloigné (comme le pressent le témoin) et de grandes dimensions ou au contraire bien plus proche et de plus petites dimensions ;
- le PAN lui-même apparaît peu net, sa forme étant difficilement caractérisable. Ce fait est lié à la qualité médiocre de l’optique et du capteur utilisés (ceux d’un iPhone 4s) qui produit un fort bruit de fond. Ce smartphone est par ailleurs inadapté pour réaliser des photographies d’objets petits et distants ; dans ces conditions une éventuelle étude de la profondeur de champ qui aurait permis de mieux définir les dimensions du PAN et sa distance au témoin, ne peut être réalisée ;
- le PAN étant de très petite taille angulaire (moins de 0,5°) et étant observé sur fond uniforme de ciel bleu, sans points de repère, il est normal que le témoin ait eu des difficultés à apprécier de manière satisfaisante sa forme et ses éventuels déplacements.
Le témoin a toutefois émis une hypothèse, celle de la confusion avec un ballon stratosphérique. Nous avons cherché à approfondir cette piste sur Internet et auprès du service dédié à l’étude des ballons au CNES, sans résultat.
Bien que les estimations de dimensions et de distances réalisées avec le logiciel IPACO sur les photographies puissent cadrer avec l’hypothèse, l’absence ou l’imprécision de tous les autres paramètres ne permettent pas de la valider. L’absence de données consolidées ne permet pas de conclure de manière satisfaisante.
Le GEIPAN classe le cas en « C » : manque de données fiables.
Il est particulièrement difficile de caractériser de manière satisfaisante le PAN dans le cas présent (voir le compte rendu d'enquête). En effet :
- l’absence de points de repères dans les photographies ne permet pas de situer de manière précise le PAN dans l’espace ni d’apprécier un éventuel déplacement et encore moins la distance à laquelle il se trouve, ni ses dimensions. Il pourrait tout aussi bien être très éloigné (comme le pressent le témoin) et de grandes dimensions ou au contraire bien plus proche et de plus petites dimensions ;
- le PAN lui-même apparaît peu net, sa forme étant difficilement caractérisable. Ce fait est lié à la qualité médiocre de l’optique et du capteur utilisés (ceux d’un iPhone 4s) qui produit un fort bruit de fond. Ce smartphone est par ailleurs inadapté pour réaliser des photographies d’objets petits et distants ; dans ces conditions une éventuelle étude de la profondeur de champ qui aurait permis de mieux définir les dimensions du PAN et sa distance au témoin, ne peut être réalisée ;
- le PAN étant de très petite taille angulaire (moins de 0,5°) et étant observé sur fond uniforme de ciel bleu, sans points de repère, il est normal que le témoin ait eu des difficultés à apprécier de manière satisfaisante sa forme et ses éventuels déplacements.
Le témoin a toutefois émis une hypothèse, celle de la confusion avec un ballon stratosphérique. Nous avons cherché à approfondir cette piste sur Internet et auprès du service dédié à l’étude des ballons au CNES, sans résultat.
Bien que les estimations de dimensions et de distances réalisées avec le logiciel IPACO sur les photographies puissent cadrer avec l’hypothèse, l’absence ou l’imprécision de tous les autres paramètres ne permettent pas de la valider. L’absence de données consolidées ne permet pas de conclure de manière satisfaisante.
Le GEIPAN classe le cas en « C » : manque de données fiables.