EMERAINVILLE (77) 04.08.2017
Résumé
Observation d'un objet cylindrique et vertical avec des couleurs variées dans le ciel nuageux : observation d'un avion.
Description
Le 4 aout 2017 entre 13h55 et 14h10 un témoin est intrigué par un objet à l'altitude des vols de croisière des avions de ligne. Le témoin distingue avec ses jumelles, fixe dans le ciel, un cylindre vertical avec la partie supérieure (1/3 du cylindre) rouge-orangée, la partie inférieure (2/3 du cylindre) blanc, jusqu'à qu'un gros nuage venant du Sud-Ouest le cache. Deux avions passent pratiquement à la verticale de l'observation, l'un venant l'Ouest allant vers l'Est, l'autre venant du Sud est allant vers le Nord-Ouest. Une fois, le nuage dissipé, l'objet observé n'y est plus. Le témoin pense à un drone bien que l'altitude de l'objet est haute. Aucun autre témoignage n'est recueilli.
L'étrangeté perçue par le témoin semble résider dans la stationnarité de l'objet, sa forme, sa disparition.
La stationnarité est difficile à apprécier. Le témoin indique que le nuage est venu recouvrir le PAN, l'évolution relative entre nuage et avion peut tout aussi bien être due (pour partie au moins) au déplacement du PAN vers le nuage.
Il est classique qu'un avion de ligne apparaisse selon un cylindre ou cigare sans aile. L'éclairement du soleil trouve assez continument des conditions de reflet sur une surface cylindrique ou arrondie (carlingue, nez d'avion) alors que les reflets sur les ailes sont certes beaucoup plus forts (plus grande surface en miroir) mais extrêmement fugitifs (tout ou rien).
L'appréciation de verticalité du cylindre est toute subjective, si l'avion évolue dans le plan contenant la visée du témoin, la carlingue apparait en vertical. Si ce plan est transverse à la visée, la carlingue apparait en horizontal.
Un avion à haute altitude, sans trainée derrière lui, peut être distinguable un moment du fait du reflet de l'éclairage soleil sur l'avion, et devenir invisible un peu plus tard du fait de l'évolution de ce même reflet. Et dés lors qu'il disparait de l’œil nul, il devient impossible de refixer des jumelles dessus.
Il convient de signaler que le témoin est situé dans un lieu à fort trafic aéronautique de toute altitude (au moins à cette heure de la journée) et que l'observation de ce trafic dans le ciel l'a déjà conduit à des sensations de forte étrangeté à l'origine d'un témoignage au GEIPAN (EMERAINVILLE (77) 05.06.2017).
Dés lors qu'il est vérifié (ici par l'analyse du contexte aéronautique) que l'observation elle même ne rapporte rien d’étrange, le GEIPAN ne consacre pas plus de ressource à identifier plus précisément une hypothèse avion (quel avion exactement) tellement sa probabilité est importante.
En conséquence le GEIPAN classe le cas en A : Avion.
L'étrangeté perçue par le témoin semble résider dans la stationnarité de l'objet, sa forme, sa disparition.
La stationnarité est difficile à apprécier. Le témoin indique que le nuage est venu recouvrir le PAN, l'évolution relative entre nuage et avion peut tout aussi bien être due (pour partie au moins) au déplacement du PAN vers le nuage.
Il est classique qu'un avion de ligne apparaisse selon un cylindre ou cigare sans aile. L'éclairement du soleil trouve assez continument des conditions de reflet sur une surface cylindrique ou arrondie (carlingue, nez d'avion) alors que les reflets sur les ailes sont certes beaucoup plus forts (plus grande surface en miroir) mais extrêmement fugitifs (tout ou rien).
L'appréciation de verticalité du cylindre est toute subjective, si l'avion évolue dans le plan contenant la visée du témoin, la carlingue apparait en vertical. Si ce plan est transverse à la visée, la carlingue apparait en horizontal.
Un avion à haute altitude, sans trainée derrière lui, peut être distinguable un moment du fait du reflet de l'éclairage soleil sur l'avion, et devenir invisible un peu plus tard du fait de l'évolution de ce même reflet. Et dés lors qu'il disparait de l’œil nul, il devient impossible de refixer des jumelles dessus.
Il convient de signaler que le témoin est situé dans un lieu à fort trafic aéronautique de toute altitude (au moins à cette heure de la journée) et que l'observation de ce trafic dans le ciel l'a déjà conduit à des sensations de forte étrangeté à l'origine d'un témoignage au GEIPAN (EMERAINVILLE (77) 05.06.2017).
Dés lors qu'il est vérifié (ici par l'analyse du contexte aéronautique) que l'observation elle même ne rapporte rien d’étrange, le GEIPAN ne consacre pas plus de ressource à identifier plus précisément une hypothèse avion (quel avion exactement) tellement sa probabilité est importante.
En conséquence le GEIPAN classe le cas en A : Avion.