SAINTE-SAVINE (10) 01.07.2014
Résumé
Observation par un témoin d'un phénomène avec trois lumières blanches à chaque extrémité et une lumière rouge au centre ; bourdonnement entendu : manque d'information.
Description
Le 1er juillet 2014 à 22h, un témoin, réveillé par un bruit, observe par sa fenêtre un engin de forme triangulaire avec trois lumières blanches à chaque extrémité et une lumière rouge au centre. Un bourdonnement est entendu par le témoin. L'objet semble frôler le toit de la maison voisine. Le témoin part chercher des jumelles et un appareil photo mais le PAN disparaît avant que le témoin ne puisse le photographier. Un seul témoignage est recueilli.
La première idée du témoin a été qu’il s’agissait d’un drone. Le bourdonnement perçu lors de l’observation est compatible avec cette hypothèse, ainsi que l’impression de proximité et éventuellement la signalisation lumineuse, non réglementée pour les drones civils. Il faut noter néanmoins que le survol des villes par les drones étant interdit, a fortiori durant la nuit, il ne fait pas de doute qu’aucune publicité d’un tel survol n’aurait été faite, dans cette hypothèse. D’ailleurs une recherche sur Internet de l’utilisation possible d’un drone dans les environ de Troyes à la date et à l’heure de l’observation n’a rien donné.
Par ailleurs, la confusion avec un avion ou un hélicoptère semble difficile à imaginer, les lumières ne correspondant pas aux feux de signalisation d’un aéronef.
Afin d’aller plus loin dans l’analyse, il aurait été nécessaire de disposer des informations suivantes, non renseignées dans le questionnaire :
- hauteur du PAN lors de sa première vision.
- mesure de la taille angulaire du PAN.
- la forme triangulaire a-t-elle été perçue ou déduite des feux ?
- les feux étaient-il fixes ou clignotants ?
- photographies de l’environnement, de jour, et en particulier depuis la position du témoin à sa fenêtre.
Une demande de précision pour chacun de ces points a été demandée par mail au témoin sans retour.
L’hypothèse d’un drone reste envisageable mais en raison des informations manquantes, le GEIPAN classe le cas en C : manque d’informations fiables.
La première idée du témoin a été qu’il s’agissait d’un drone. Le bourdonnement perçu lors de l’observation est compatible avec cette hypothèse, ainsi que l’impression de proximité et éventuellement la signalisation lumineuse, non réglementée pour les drones civils. Il faut noter néanmoins que le survol des villes par les drones étant interdit, a fortiori durant la nuit, il ne fait pas de doute qu’aucune publicité d’un tel survol n’aurait été faite, dans cette hypothèse. D’ailleurs une recherche sur Internet de l’utilisation possible d’un drone dans les environ de Troyes à la date et à l’heure de l’observation n’a rien donné.
Par ailleurs, la confusion avec un avion ou un hélicoptère semble difficile à imaginer, les lumières ne correspondant pas aux feux de signalisation d’un aéronef.
Afin d’aller plus loin dans l’analyse, il aurait été nécessaire de disposer des informations suivantes, non renseignées dans le questionnaire :
- hauteur du PAN lors de sa première vision.
- mesure de la taille angulaire du PAN.
- la forme triangulaire a-t-elle été perçue ou déduite des feux ?
- les feux étaient-il fixes ou clignotants ?
- photographies de l’environnement, de jour, et en particulier depuis la position du témoin à sa fenêtre.
Une demande de précision pour chacun de ces points a été demandée par mail au témoin sans retour.
L’hypothèse d’un drone reste envisageable mais en raison des informations manquantes, le GEIPAN classe le cas en C : manque d’informations fiables.