LYON (69) 27.08.1997
Résumé
Observation du déplacement silencieux d'un objet volant à basse altitude et braquant un projecteur sur les témoins : observation d'un hélicoptère.
Description
Le GEIPAN continue à publier l'ensemble de ses archives sur son site public www.geipan.fr. Dans ses publications, figurent des cas anciens classés à l'époque (A, B, C ou D) et qui font aujourd'hui l'objet d'un réexamen, dans le seul but d'être plus pertinent dans les conclusions. Grâce à de nouveaux moyens techniques (logiciels) et à l'expérience d'enquête acquise depuis toutes ces dernières années, ce réexamen aboutit quelquefois à de nouvelles remarques voire à un changement de classification.
Ce cas d'observation précédemment classé D et nommé LYON (69) 1997 fait partie d'un ensemble de cas réexaminés récemment.
Le 27 août 1997, vers 21 heures 45 trois témoins de retour de leur travail observent l'évolution d'un objet triangulaire (ou plutôt rond selon les témoignages) qui se déplace silencieusement, à faible altitude et dans le plus grand silence. L'engin est équipé de deux gros phares. En arrivant au-dessus des témoins l'un des phares est braqué quelques instants sur les témoins. Deux silhouettes à l'intérieur d'un habitacle vitré sont aperçues par un des témoins.
La gendarmerie reçoit une lettre de T1 cosignée de T2 et T3, et auditionne les 3 témoins.
Il ressort du PV que:
- T1: le Pan est au-dessus de la zone d’évolution et de pose des hélicoptères de l’hôpital. L'étrangeté pour T1 consiste dans le braquage momentané du projecteur ou phare vers elle au sol, dans l'absence de bruit et dans la non vision de l'hélice et du système d'échappement de gaz.
-T2 reprend les deux premiers éléments d'étrangeté de T1 mais a vu des lumières verte et rouge caractéristiques des feux de navigation aérienne.
- T3 ne précise aucune étrangeté particulière ("je n'ai pas prêté une grande attention à ce phénomène et j'ai regagné mon véhicule".
Cela se passe sur un lieu de présence et atterrissage d'hélicoptère. Tout ce qui est décrit est compatible d'un vol hélicoptère. Les témoins sont pourtant a priori familiers des hélicoptères car ils travaillent à l’hôpital.
L'absence de bruit a amené le GEIPAN à l'époque à ne pas retenir cette hypothèse. Mais on a eu depuis bien d'autre cas où les témoins ne perçoivent pas le bruit d'un hélicoptère à 100 ou 200 mètres, tellement leur attention perceptive est monopolisée par le visuel et ou par l'émotion. On sait bien sûr aussi que le bruit dépend des conditions de vent. Voir sur www.geipan.fr les cas MESSINCOURT (08) 10.03.1994 ou [D417] de MUNSTER (68) vers COLMAR (68) 13.11.2015.
Ce qui a déclenché l'étrangeté pour les témoins, surtout pour T1 qui a pu influencer T2 (T3 semble non concerné) en criant à l'ovni, est le braquage du projecteur vers eux. Les hélicoptères pointent pourtant assez souvent des projecteurs au sol.
Les autres éléments d'étrangeté reportée comme la non vision d’hélices ou de système d'échappement de gaz ne sont pas à considérer vu les conditions nocturnes d'observation. Par contre les lumières vertes et rouge et la faible vitesse de déplacement consolident l'hypothèse hélicoptère.
L'ensemble des témoignages est peu consistant. Il semble que T1 ait pu influencer T2 et T3 qui ne traduisent pas de la même perception d'étrangeté. C'est peu précis et donne lieu à des incohérences (sur les lumières par exemple).
L'hypothèse hélicoptère ne laisse guère de doute, principalement en raison du lieu, des lumières verte et rouges, des références à cette hypothèse par les témoins et de l'explication des phénomènes déclencheurs d'étrangeté (le projecteur braqué et l'absence de bruit).
En conséquence le GEIPAN classe le cas en A : hélicoptère.
Ce cas d'observation précédemment classé D et nommé LYON (69) 1997 fait partie d'un ensemble de cas réexaminés récemment.
Le 27 août 1997, vers 21 heures 45 trois témoins de retour de leur travail observent l'évolution d'un objet triangulaire (ou plutôt rond selon les témoignages) qui se déplace silencieusement, à faible altitude et dans le plus grand silence. L'engin est équipé de deux gros phares. En arrivant au-dessus des témoins l'un des phares est braqué quelques instants sur les témoins. Deux silhouettes à l'intérieur d'un habitacle vitré sont aperçues par un des témoins.
La gendarmerie reçoit une lettre de T1 cosignée de T2 et T3, et auditionne les 3 témoins.
Il ressort du PV que:
- T1: le Pan est au-dessus de la zone d’évolution et de pose des hélicoptères de l’hôpital. L'étrangeté pour T1 consiste dans le braquage momentané du projecteur ou phare vers elle au sol, dans l'absence de bruit et dans la non vision de l'hélice et du système d'échappement de gaz.
-T2 reprend les deux premiers éléments d'étrangeté de T1 mais a vu des lumières verte et rouge caractéristiques des feux de navigation aérienne.
- T3 ne précise aucune étrangeté particulière ("je n'ai pas prêté une grande attention à ce phénomène et j'ai regagné mon véhicule".
Cela se passe sur un lieu de présence et atterrissage d'hélicoptère. Tout ce qui est décrit est compatible d'un vol hélicoptère. Les témoins sont pourtant a priori familiers des hélicoptères car ils travaillent à l’hôpital.
L'absence de bruit a amené le GEIPAN à l'époque à ne pas retenir cette hypothèse. Mais on a eu depuis bien d'autre cas où les témoins ne perçoivent pas le bruit d'un hélicoptère à 100 ou 200 mètres, tellement leur attention perceptive est monopolisée par le visuel et ou par l'émotion. On sait bien sûr aussi que le bruit dépend des conditions de vent. Voir sur www.geipan.fr les cas MESSINCOURT (08) 10.03.1994 ou [D417] de MUNSTER (68) vers COLMAR (68) 13.11.2015.
Ce qui a déclenché l'étrangeté pour les témoins, surtout pour T1 qui a pu influencer T2 (T3 semble non concerné) en criant à l'ovni, est le braquage du projecteur vers eux. Les hélicoptères pointent pourtant assez souvent des projecteurs au sol.
Les autres éléments d'étrangeté reportée comme la non vision d’hélices ou de système d'échappement de gaz ne sont pas à considérer vu les conditions nocturnes d'observation. Par contre les lumières vertes et rouge et la faible vitesse de déplacement consolident l'hypothèse hélicoptère.
L'ensemble des témoignages est peu consistant. Il semble que T1 ait pu influencer T2 et T3 qui ne traduisent pas de la même perception d'étrangeté. C'est peu précis et donne lieu à des incohérences (sur les lumières par exemple).
L'hypothèse hélicoptère ne laisse guère de doute, principalement en raison du lieu, des lumières verte et rouges, des références à cette hypothèse par les témoins et de l'explication des phénomènes déclencheurs d'étrangeté (le projecteur braqué et l'absence de bruit).
En conséquence le GEIPAN classe le cas en A : hélicoptère.