VOUZIERS (08) 06.02.1997
Résumé
Observation du déplacement silencieux d'une boule lumineuse orangée dans le ciel : manque d'information.
Description
Le GEIPAN continue à publier l'ensemble de ses archives sur son site public www.geipan.fr. Dans ses publications, figurent des cas anciens classés à l'époque en cas de type « D » et qui font aujourd'hui l'objet d'un réexamen, dans le seul but d'être plus pertinent dans les conclusions. Grâce à de nouveaux moyens techniques (logiciels) et à l'expérience d'enquête acquise depuis toutes ces dernières années, ce réexamen aboutit quelquefois à de nouvelles remarques voire à un changement de classification explicité dans une note d'enquête.
Ce cas d'observation anciennement nommé VOUZIERS (08) 1997 fait partie de cas classés «D » par le SEPRA.
Le 19 février 1997, le journal L’Union publie dans ses colonnes un article relatant l’observation d’un PAN par un habitant de VOUZIERS (08) quelques jours plus tôt. La lecture de cet article interpelle la brigade de gendarmerie locale. Le témoin est entendu le 21 février. Il rapporte qu'alors qu'il est au volant de son fourgon il voit de façon discontinue dans le le ciel le déplacement d'une boule lumineuse orangé d'Ouest en Est. Fenêtre ouverte aucun bruit n'est entendu. L’enquête menée sur place les jours suivants n’a pas permis de trouver d’autres témoins ni aucun renseignement concernant l’observation de ce PAN.
Ce cas est peu consistant (voir les notes d'enquête):
- un seul témoin, incohérences entre les témoignages faits au journaliste et aux gendarmes.
- manque de précision ou de cohérence sur les positions dans le ciel du PAN, sur la durée, sur la date.
Il est permis (par recoupement) de lever une partie des incohérences ou imprécisions. Ce que l’on arrive à reconstituer de l’observation lui donne beaucoup de caractéristiques communes (durée d'observation, forme, taille, couleur, trajectoire) avec un objet astronautique parfaitement connu : la station spatiale Mir. De plus, Mir effectuait bien des passages dans le ciel le soir à la période de l’observation, et ce dans des conditions conformes à ce que l’on peut reconstituer de l’observation.
Mais l’hypothèse MIR correspondrait à une observation, non pas le 6 février mais le 5 ou le 7 février, ce qui resterait cohérent avec le témoignage puisque ce dernier laisse un doute sur la date exacte : le témoin parle dans l’article de presse du « jeudi 6 février », alors que dans le PV de gendarmerie, il parle du « mardi 06 février 1997 ». Le 6 février 1997 était en fait un jeudi. Le 6 février, la station était visible dans les conditions de l’observation mais 45 mn plus tard que l’heure témoignée de l’observation. On peut penser que l’erreur du témoin porterait plutôt sur le jour que sur l’heure, sans toutefois pouvoir exclure l’inverse. On note que le témoignage a été fait 15 jours après l’observation.
Au total, l’observation du PAN présente de nombreuses ressemblances avec la visibilité de la station Mir à cette période. Néanmoins, les imprécisions ou incohérences du témoignage (date, direction de départ du PAN, position exacte du témoin) empêchent d’identifier formellement ce cas comme une méprise avec la station Mir. A l’opposé, cette même inconsistance ne permet pas de donner un caractère inexpliqué à cette observation.
Selon que l’on admet ou non l’erreur de date, on peut retenir :
- qu’il s’agit d’une observation de MIR le 6 février (mais selon une probabilité à peine supérieure à 0,5) et la conclusion serait PAN B observation MIR.
- ou que l’on ne sait pas ce que le témoin a vu sans que l’on dispose d’éléments consistants pour faire une recherche ou accréditer une observation étrange et la conclusion serait PAN C manque d’information fiable.
Le GEIPAN choisit la deuxième option et classe le cas en PAN C : manque d’information fiable.
Ce cas d'observation anciennement nommé VOUZIERS (08) 1997 fait partie de cas classés «D » par le SEPRA.
Le 19 février 1997, le journal L’Union publie dans ses colonnes un article relatant l’observation d’un PAN par un habitant de VOUZIERS (08) quelques jours plus tôt. La lecture de cet article interpelle la brigade de gendarmerie locale. Le témoin est entendu le 21 février. Il rapporte qu'alors qu'il est au volant de son fourgon il voit de façon discontinue dans le le ciel le déplacement d'une boule lumineuse orangé d'Ouest en Est. Fenêtre ouverte aucun bruit n'est entendu. L’enquête menée sur place les jours suivants n’a pas permis de trouver d’autres témoins ni aucun renseignement concernant l’observation de ce PAN.
Ce cas est peu consistant (voir les notes d'enquête):
- un seul témoin, incohérences entre les témoignages faits au journaliste et aux gendarmes.
- manque de précision ou de cohérence sur les positions dans le ciel du PAN, sur la durée, sur la date.
Il est permis (par recoupement) de lever une partie des incohérences ou imprécisions. Ce que l’on arrive à reconstituer de l’observation lui donne beaucoup de caractéristiques communes (durée d'observation, forme, taille, couleur, trajectoire) avec un objet astronautique parfaitement connu : la station spatiale Mir. De plus, Mir effectuait bien des passages dans le ciel le soir à la période de l’observation, et ce dans des conditions conformes à ce que l’on peut reconstituer de l’observation.
Mais l’hypothèse MIR correspondrait à une observation, non pas le 6 février mais le 5 ou le 7 février, ce qui resterait cohérent avec le témoignage puisque ce dernier laisse un doute sur la date exacte : le témoin parle dans l’article de presse du « jeudi 6 février », alors que dans le PV de gendarmerie, il parle du « mardi 06 février 1997 ». Le 6 février 1997 était en fait un jeudi. Le 6 février, la station était visible dans les conditions de l’observation mais 45 mn plus tard que l’heure témoignée de l’observation. On peut penser que l’erreur du témoin porterait plutôt sur le jour que sur l’heure, sans toutefois pouvoir exclure l’inverse. On note que le témoignage a été fait 15 jours après l’observation.
Au total, l’observation du PAN présente de nombreuses ressemblances avec la visibilité de la station Mir à cette période. Néanmoins, les imprécisions ou incohérences du témoignage (date, direction de départ du PAN, position exacte du témoin) empêchent d’identifier formellement ce cas comme une méprise avec la station Mir. A l’opposé, cette même inconsistance ne permet pas de donner un caractère inexpliqué à cette observation.
Selon que l’on admet ou non l’erreur de date, on peut retenir :
- qu’il s’agit d’une observation de MIR le 6 février (mais selon une probabilité à peine supérieure à 0,5) et la conclusion serait PAN B observation MIR.
- ou que l’on ne sait pas ce que le témoin a vu sans que l’on dispose d’éléments consistants pour faire une recherche ou accréditer une observation étrange et la conclusion serait PAN C manque d’information fiable.
Le GEIPAN choisit la deuxième option et classe le cas en PAN C : manque d’information fiable.