CHATEAUNEUF-LES-MARTIGUES (13) 13.02.1997
Résumé
Observation des évolutions de deux traits lumineux de couleur ambre dans le ciel avec zigzags et vitesse variable : observation probable d'un skytracer.
Description
Le GEIPAN continue à publier l’ensemble de ses archives sur son site public www.geipan.fr. Dans ses publications, figurent des cas anciens classés à l’époque (A, B, C ou D) et qui font aujourd’hui l’objet d’un réexamen, dans le seul but d’être plus pertinent dans les conclusions. Grâce à de nouveaux moyens techniques (logiciels) et à l’expérience d’enquête acquise depuis toutes ces dernières années, ce réexamen aboutit quelquefois à de nouvelles remarques voire à un changement de classification.
Ce cas d’observation précédemment classé D fait partie d’un ensemble de cas réexaminés récemment.
Le 13 février 1997 un témoin observe dans le ciel un trait lumineux de couleur ambre qui se déplace lentement. Le déplacement devient ensuite très rapide et en zigzag. Un second trait lumineux apparaît et rejoint le premier. L'ensemble se déplace alors de concert avant de disparaître vers le Sud. Le témoin indique que ce "manège" a duré entre 30 et 40 secondes. Un seul témoignage est recueilli.
Il s’agit probablement d’une observation de skytracer (voir le compte rendu d'enquête).
Les caractéristiques physiques et dynamiques du PAN telles que reportées par le témoin sont conformes. Nous pouvons citer en particulier :
- la forme : il s’agit d’un faisceau partiel créé par la présence de précipitations juste sous la base du nuage, et non de la projection directe du faisceau sur cette base, d’où la mention du témoin d’une observation sur fond de ciel ;
- la couleur, ambre, se réfère probablement à un jaune pâle, utilisé fréquemment ;
- les déplacements en tous sens sont tout à fait conformes à l’utilisation festive des skytracers ;
- ce type de projecteurs existait déjà à l’époque et a occasionné d’autres observations auprès du GEIPAN (voir site www.geipan.fr et recherche de cas avec mot clef "skytracer" ou "laser"). L’effet peut se produire à plusieurs dizaines de kilomètres de distance. Les projecteurs au sol pouvaient se trouver dans un parc d’attraction local présent à l’époque, ou bien plus loin dans l’agglomération de Marseille, dans une discothèque, une animation commerciale ou dans le cadre d’une fête foraine par exemple. La zone de recherche de la Gendarmerie a été trop limitée.
La principale incertitude pour cette hypothèse résulte de la durée (trop courte pour une animation) et de sa survenue un soir non festif (hors week-end). Cette double particularité permet de conserver l’hypothèse en considérant qu’il peut s’agir d’un court essai fonctionnel (essai de marche) juste avant le week-end de l’animation.
Une autre hypothèse voisine basée sur des lasers portatifs (déjà existants à l’époque) rend mieux compte d’un usage court en semaine puisque, n’importe qui peut les utiliser n’importe quel jour de la semaine et sur n’importe quelle durée. Mais cette autre hypothèse doit être rejetée car la lumière (ambre) et la faible luminosité des PAN ne correspondent pas et il y a trop de doute sur la capacité de portée pour atteindre des nuages ou des zones de condensation sous les nuages.
En conséquence le GEIPAN classe le cas en B : observation probable de skytracer (Laser).
Ce cas d’observation précédemment classé D fait partie d’un ensemble de cas réexaminés récemment.
Le 13 février 1997 un témoin observe dans le ciel un trait lumineux de couleur ambre qui se déplace lentement. Le déplacement devient ensuite très rapide et en zigzag. Un second trait lumineux apparaît et rejoint le premier. L'ensemble se déplace alors de concert avant de disparaître vers le Sud. Le témoin indique que ce "manège" a duré entre 30 et 40 secondes. Un seul témoignage est recueilli.
Il s’agit probablement d’une observation de skytracer (voir le compte rendu d'enquête).
Les caractéristiques physiques et dynamiques du PAN telles que reportées par le témoin sont conformes. Nous pouvons citer en particulier :
- la forme : il s’agit d’un faisceau partiel créé par la présence de précipitations juste sous la base du nuage, et non de la projection directe du faisceau sur cette base, d’où la mention du témoin d’une observation sur fond de ciel ;
- la couleur, ambre, se réfère probablement à un jaune pâle, utilisé fréquemment ;
- les déplacements en tous sens sont tout à fait conformes à l’utilisation festive des skytracers ;
- ce type de projecteurs existait déjà à l’époque et a occasionné d’autres observations auprès du GEIPAN (voir site www.geipan.fr et recherche de cas avec mot clef "skytracer" ou "laser"). L’effet peut se produire à plusieurs dizaines de kilomètres de distance. Les projecteurs au sol pouvaient se trouver dans un parc d’attraction local présent à l’époque, ou bien plus loin dans l’agglomération de Marseille, dans une discothèque, une animation commerciale ou dans le cadre d’une fête foraine par exemple. La zone de recherche de la Gendarmerie a été trop limitée.
La principale incertitude pour cette hypothèse résulte de la durée (trop courte pour une animation) et de sa survenue un soir non festif (hors week-end). Cette double particularité permet de conserver l’hypothèse en considérant qu’il peut s’agir d’un court essai fonctionnel (essai de marche) juste avant le week-end de l’animation.
Une autre hypothèse voisine basée sur des lasers portatifs (déjà existants à l’époque) rend mieux compte d’un usage court en semaine puisque, n’importe qui peut les utiliser n’importe quel jour de la semaine et sur n’importe quelle durée. Mais cette autre hypothèse doit être rejetée car la lumière (ambre) et la faible luminosité des PAN ne correspondent pas et il y a trop de doute sur la capacité de portée pour atteindre des nuages ou des zones de condensation sous les nuages.
En conséquence le GEIPAN classe le cas en B : observation probable de skytracer (Laser).