« LAC D'OPALE (LE) » ESTAING (65) 18.07.1989
Résumé
Observations en montagne d'un objet scintillant se déplaçant depuis un lac vers une crête avant de disparaitre dans le ciel : observations probables d’un ballon fantaisie Mylar rouge.
Description
Le GEIPAN continue à publier l'ensemble de ses archives sur son site public www.geipan.fr. Dans ses publications, figurent des cas anciens classés à l'époque (A, B, C ou D) et qui font aujourd'hui l'objet d'un réexamen, dans le seul but d'être plus pertinent dans les conclusions. Grâce à de nouveaux moyens techniques (logiciels) et à l'expérience d'enquête acquise depuis toutes ces dernières années, ce réexamen aboutit quelquefois à de nouvelles remarques voire à un changement de classification.
Ce cas d'observation précédemment classé D et nommé LE LAC D'OPALE (65) 1989 fait partie d'un ensemble de cas réexaminés récemment (voir le compte rendu d'enquête).
Le 18 juillet 1989 vers 16h00, deux témoins se trouvent au sommet d’un col surplombant le grand lac d’Opale sur la commune d'Estaing (65). Ils aperçoivent alors un PAN qui se déplace lentement du milieu du lac en direction d'un bord du lac. Le PAN poursuit son déplacement au-dessus des cailloux du rivage et d'un névé avant de remonter par une zone d'éboulis jusqu'à la crête. Les témoins le perdent de vue dans le ciel dégagé. Malgré l'éloignement, les témoins décrivent un objet de forme allongée avec un scintillement rouge et des "feux blancs", puis lumineux et brillant au soleil. Aucun bruit particulier n'est entendu durant la longue observation (25 minutes environ). Les témoins intrigués remonteront sur place le lendemain mais aucune trace au sol ne sera remarquée (en particulier sur le névé). Seuls ces deux témoignages seront recueillis (PV de gendarmerie et questionnaire).
Le cas est remarquable, tant par l’étrangeté forte qui se dégage de la description du phénomène (apparence et attitude) que par la consistance également forte, avec deux témoins (en particulier T1) ayant décrit leur observation en détail, ainsi que deux enquêtes par la suite, dont une sur place effectuée par les gendarmes.
L’étrangeté est constituée par les caractéristiques du PAN : de forme allongée, plutôt petit, lumineux rouge et se déplaçant silencieusement pendant 25 minutes au ras de l’eau, des cailloux et d’un névé, puis dans l’air, en plein jour dans une zone de montagne plutôt désertique. A cela s’ajoutent les déplacements par « à-coups » sur les cailloux et l’observation intermittente de deux lumières blanches décrites par les témoins comme « des yeux ».
Les quelques hypothèses émises, par les témoins ou les gendarmes ont, après examen, une fiabilité nulle à faible au regard de ce qui caractérise cette étrangeté.
Plusieurs autres hypothèses ont été étudiées dans cette nouvelle enquête. Celle du sac à dos du « super trailer » serait acceptable en beaucoup de points mais ne l’est pas au regard de la disparition du PAN dans les airs. Par contre, une analyse approfondie permet de retenir le ballon Mylar comme probable à plus de 50 %.
L’absence de rencontre avec les témoins (à l’époque) est regrettable, mais la consistance du témoignage est suffisante au regard de l’hypothèse retenue.
En conséquence Le GEIPAN classe le cas en «B» : observation probable d’un ballon fantaisie Mylar rouge.
Ce cas d'observation précédemment classé D et nommé LE LAC D'OPALE (65) 1989 fait partie d'un ensemble de cas réexaminés récemment (voir le compte rendu d'enquête).
Le 18 juillet 1989 vers 16h00, deux témoins se trouvent au sommet d’un col surplombant le grand lac d’Opale sur la commune d'Estaing (65). Ils aperçoivent alors un PAN qui se déplace lentement du milieu du lac en direction d'un bord du lac. Le PAN poursuit son déplacement au-dessus des cailloux du rivage et d'un névé avant de remonter par une zone d'éboulis jusqu'à la crête. Les témoins le perdent de vue dans le ciel dégagé. Malgré l'éloignement, les témoins décrivent un objet de forme allongée avec un scintillement rouge et des "feux blancs", puis lumineux et brillant au soleil. Aucun bruit particulier n'est entendu durant la longue observation (25 minutes environ). Les témoins intrigués remonteront sur place le lendemain mais aucune trace au sol ne sera remarquée (en particulier sur le névé). Seuls ces deux témoignages seront recueillis (PV de gendarmerie et questionnaire).
Le cas est remarquable, tant par l’étrangeté forte qui se dégage de la description du phénomène (apparence et attitude) que par la consistance également forte, avec deux témoins (en particulier T1) ayant décrit leur observation en détail, ainsi que deux enquêtes par la suite, dont une sur place effectuée par les gendarmes.
L’étrangeté est constituée par les caractéristiques du PAN : de forme allongée, plutôt petit, lumineux rouge et se déplaçant silencieusement pendant 25 minutes au ras de l’eau, des cailloux et d’un névé, puis dans l’air, en plein jour dans une zone de montagne plutôt désertique. A cela s’ajoutent les déplacements par « à-coups » sur les cailloux et l’observation intermittente de deux lumières blanches décrites par les témoins comme « des yeux ».
Les quelques hypothèses émises, par les témoins ou les gendarmes ont, après examen, une fiabilité nulle à faible au regard de ce qui caractérise cette étrangeté.
Plusieurs autres hypothèses ont été étudiées dans cette nouvelle enquête. Celle du sac à dos du « super trailer » serait acceptable en beaucoup de points mais ne l’est pas au regard de la disparition du PAN dans les airs. Par contre, une analyse approfondie permet de retenir le ballon Mylar comme probable à plus de 50 %.
L’absence de rencontre avec les témoins (à l’époque) est regrettable, mais la consistance du témoignage est suffisante au regard de l’hypothèse retenue.
En conséquence Le GEIPAN classe le cas en «B» : observation probable d’un ballon fantaisie Mylar rouge.