FRESNAY-LE-COMTE (28) 25.10.1979
Résumé
Observations d'un objet rouge phosphorescent au-dessus d'un bois qui s'élève en changeant de forme avant de disparaitre : méprise avec le Soleil au lever dans un ciel couvert.
Description
Le GEIPAN continue à publier l'ensemble de ses archives sur son site public www.geipan.fr. Dans ses publications, figurent des cas anciens classés à l'époque (A,B,C ou D) et qui font aujourd'hui l'objet d'un réexamen, dans le seul but d'être plus pertinent dans les conclusions. Grâce à de nouveaux moyens techniques (logiciels) et à l'expérience d'enquête acquise depuis toutes ces dernières années, ce réexamen aboutit quelquefois à de nouvelles remarques voire à un changement de classification explicité dans une note d'enquête.
Ce cas d'observation précédemment classé D et nommé THIVARS (28) 25.10.1979 fait partie d'un ensemble de cas réexaminés récemment.
Le 25 octobre 1979 vers 7h 30 une automobiliste et ses deux passagers circulent sur la D137 en direction de Chartres. Près de l'entrée de la localité de Fresnay-le-Comte ils aperçoivent au-dessus d'un bois un objet lumineux qui les intrigue. Cet objet est de couleur rouge non éblouissant mais plutôt phosphorescent (T2). Suivant les témoins il a la forme d'un trapèze isocèle (T1) ou d'un bol (T2). Aucun bruit particulier n'est entendu durant l'observation d'une durée de 15 à 20 secondes. L'objet s'élève en changeant de forme (rectangulaire puis simple trait) avant de disparaître complètement. Deux témoignages seront déposés en gendarmerie.
Les détails fournis par les témoins permettent d’envisager une méprise avec le Soleil levant, dans la mesure où le PAN est décrit comme phosphorescent et qu’il est comparé à un coucher de Soleil : « comme lorsque le soleil est très rouge le soir » (T2), « cette forme avait la couleur du soleil lorsqu’il est rouge et non éblouissant, comme lorsqu’il pleuvra le lendemain » (T1).
Il est vérifié que le soleil était parfaitement dans la direction de l’observation est en train de se lever (voir les notes d'enquête).
La présence avérée de la couverture nuageuse a très vraisemblablement empêché les témoins d’identifier le Soleil. Cette même couverture nuageuse, avec la présence probable de petites trouées ou éclaircies, le tout en mouvement du fait du vent présent ( > 15Km/h) peut d’ailleurs parfaitement expliquer l’évolution de la forme du PAN ainsi que sa disparition, le Soleil disparaissant peu à peu derrière un nuage. Il est d’ailleurs à noter que le PAN « diffusait une clarté qui éclairait le bois », ce qui est cohérent avec le Soleil.
Les témoins ne mentionnent à aucun moment avoir vu le Soleil, alors qu’il était en train de se lever à l’horizon, exactement dans la direction qu’ils indiquent. La parfaite cohérence entre la position vraie du Soleil et la localisation et la description du PAN ne laisse pas de doute sur la méprise.
Ce n'est pas la perception visuelle des témoins qui est en cause, mais l'interprétation que les témoins font de leur observation à travers leur ressenti (conduite, surprise, mauvaises conditions météo).
En conséquence, ce cas d'étrangeté faible est classé par le GEIPAN comme PAN A : observation liée avec une méprise avec le Soleil au lever.
Ce cas d'observation précédemment classé D et nommé THIVARS (28) 25.10.1979 fait partie d'un ensemble de cas réexaminés récemment.
Le 25 octobre 1979 vers 7h 30 une automobiliste et ses deux passagers circulent sur la D137 en direction de Chartres. Près de l'entrée de la localité de Fresnay-le-Comte ils aperçoivent au-dessus d'un bois un objet lumineux qui les intrigue. Cet objet est de couleur rouge non éblouissant mais plutôt phosphorescent (T2). Suivant les témoins il a la forme d'un trapèze isocèle (T1) ou d'un bol (T2). Aucun bruit particulier n'est entendu durant l'observation d'une durée de 15 à 20 secondes. L'objet s'élève en changeant de forme (rectangulaire puis simple trait) avant de disparaître complètement. Deux témoignages seront déposés en gendarmerie.
Les détails fournis par les témoins permettent d’envisager une méprise avec le Soleil levant, dans la mesure où le PAN est décrit comme phosphorescent et qu’il est comparé à un coucher de Soleil : « comme lorsque le soleil est très rouge le soir » (T2), « cette forme avait la couleur du soleil lorsqu’il est rouge et non éblouissant, comme lorsqu’il pleuvra le lendemain » (T1).
Il est vérifié que le soleil était parfaitement dans la direction de l’observation est en train de se lever (voir les notes d'enquête).
La présence avérée de la couverture nuageuse a très vraisemblablement empêché les témoins d’identifier le Soleil. Cette même couverture nuageuse, avec la présence probable de petites trouées ou éclaircies, le tout en mouvement du fait du vent présent ( > 15Km/h) peut d’ailleurs parfaitement expliquer l’évolution de la forme du PAN ainsi que sa disparition, le Soleil disparaissant peu à peu derrière un nuage. Il est d’ailleurs à noter que le PAN « diffusait une clarté qui éclairait le bois », ce qui est cohérent avec le Soleil.
Les témoins ne mentionnent à aucun moment avoir vu le Soleil, alors qu’il était en train de se lever à l’horizon, exactement dans la direction qu’ils indiquent. La parfaite cohérence entre la position vraie du Soleil et la localisation et la description du PAN ne laisse pas de doute sur la méprise.
Ce n'est pas la perception visuelle des témoins qui est en cause, mais l'interprétation que les témoins font de leur observation à travers leur ressenti (conduite, surprise, mauvaises conditions météo).
En conséquence, ce cas d'étrangeté faible est classé par le GEIPAN comme PAN A : observation liée avec une méprise avec le Soleil au lever.