SAINT-MITRE-LES-REMPARTS (13) 14.01.1982
Résumé
Observation d'un phénomène lumineux de couleur suivant un automobiliste dans son trajet matinal : manque d'information.
Description
Le GEIPAN continue à publier l'ensemble de ses archives sur son site public www.geipan.fr. Dans ses publications, figurent des cas anciens classés à l'époque (A, B, C ou D) et qui font aujourd'hui l'objet d'un réexamen, dans le seul but d'être plus pertinent dans les conclusions. Grâce à de nouveaux moyens techniques (logiciels) et à l'expérience d'enquête acquise depuis toutes ces dernières années, ce réexamen aboutit quelquefois à de nouvelles remarques voire à un changement de classification.
Ce cas d'observation précédemment classé D et nommé MARTIGUES (13) 1982 fait partie d'un ensemble de cas réexaminés récemment.
Le 14 janvier 1982 vers 6h40 un automobiliste sur la route de Martigues au niveau de Saint-Mitre-Les-Remparts (13) est intrigué par un phénomène lumineux de couleur qui semble le suivre dans ses déplacements et être stationnaire lorsque l'automobiliste s'arrête. Aucun bruit n'est entendu. Un seul témoignage est recueilli en gendarmerie.
Ce témoignage rapporté par le PV de gendarmerie présente quelques caractéristiques typiques d’une observation d'un astre. Caractéristiques aujourd'hui bien connues du GEIPAN avec l'accumulation de cas expliqués de ce type en particulier au cours des dix dernières années (voir site www.geipan.fr et recherche de cas avec les phénomènes astres, venus, lune, soleil).
L'aspect typique ici est la perception d'être suivi par le PAN :
- Position du PAN stable à l’arrêt du témoin et mobile dés lors que le témoin se déplace. La direction de l’astre est bien sûr fixe en absolu. Quand la voiture suit un cap à peu près constant, l’astre est fixe par rapport au véhicule et défile avec le paysage. Comme le témoin a déjà au préalable été surpris par l’aspect du PAN et le considère à une distance proche, ce défilement le long du paysage est compris comme un déplacement du PAN parallèlement au véhicule en reproduisant la vitesse de ce dernier, ici à gauche du témoins sur la route. Si la voiture change de cap, la direction de l'astre change par rapport au repère lié au véhicule et à la route pouvant conduire le PAN à traverser la route (le cas ici).
Le point de départ de la méprise du PAN suiveur est la non reconnaissance de l'astre. Cela est assez fréquent avec des étoiles lumineuses à basse élévation, l’épaisseur atmosphérique modifie les couleurs, crée des scintillations (ou ici "des feux clignotants") et des perceptions de lueurs éclatées voire légèrement mouvantes. L'observation au travers d'une vitre ou d'un pare-brise crée aussi des éclatements en plusieurs points lumineux et/ou couleurs, quelque soit l’élévation de l'étoile.
Le matin de l'observation, plusieurs astres peuvent avoir été à l'origine de la méprise, à faible élévation (Capella 12° et azimut 323°) ou à élévation plus élevée (Jupiter 32° et azimut 165°, Véga 32° et azimut 6).
L'hypothèse est plausible mais ne peut être consolidée car l'autre caractéristique de l'observation est son manque de précision. Les élévations et azimut du PAN ne sont pas indiquées, ni même le lieu précis et le sens de circulation du témoin.
Si le témoin circule au niveau de Saint-Mitre-les Remparts vers Istres, donc sur un cap oscillant entre 285° et 360° (selon sa position exacte sur la route), Capella est une hypothèse, car a effectivement traversé la route de gauche à droite plusieurs fois pour se trouver jusqu'à 40° sur la gauche par rapport à l'axe véhicule.
Si le témoin circule dans l'autre sens vers Martigues (plus plausible car est domicilié à Istres et circule pour aller au travail), le cap oscille entre 180° et 105°. Jupiter en cap 165° peut effectivement traverser la route pour se trouver jusqu'à 15° sur la gauche par rapport à l'axe véhicule.
Les indications," très bas sur ma gauche" dans le témoignage semblent un peu marquées pour pouvoir correspondre à l'une des situations ci-dessus, en particulier la deuxième qui pourtant correspond au sens de circulation le plus plausible. Néanmoins, le témoin n'a pas fait l'objet d'un protocole de questionnaire gendarmerie ou GEIPAN (seulement 10 lignes de relevé libre par la police) pour préciser les positions et directions, il n'est pas exclu que le témoin ait pu emprunter une autre route que principale présumée.
Le témoignage n'est pas suffisamment précis pour valider ou invalider l'hypothèse Astre.
Il est de toute manière peu étrange dans la mesure où, à coté de l'hypothèse astre, il existe aussi celle d'un hélicoptère. Suffisamment lointain, ce dernier peut être non reconnaissable et non entendable et créer aussi une perception de boule suiveuse lors du déplacement du témoin. La faible durée de l'observation rend cette hypothèse possible et là aussi le témoignage ne permet ni de valider ni d'invalider.
En conséquence, le GEIPAN classe le cas en C : manque d'informations fiables.
Ce cas d'observation précédemment classé D et nommé MARTIGUES (13) 1982 fait partie d'un ensemble de cas réexaminés récemment.
Le 14 janvier 1982 vers 6h40 un automobiliste sur la route de Martigues au niveau de Saint-Mitre-Les-Remparts (13) est intrigué par un phénomène lumineux de couleur qui semble le suivre dans ses déplacements et être stationnaire lorsque l'automobiliste s'arrête. Aucun bruit n'est entendu. Un seul témoignage est recueilli en gendarmerie.
Ce témoignage rapporté par le PV de gendarmerie présente quelques caractéristiques typiques d’une observation d'un astre. Caractéristiques aujourd'hui bien connues du GEIPAN avec l'accumulation de cas expliqués de ce type en particulier au cours des dix dernières années (voir site www.geipan.fr et recherche de cas avec les phénomènes astres, venus, lune, soleil).
L'aspect typique ici est la perception d'être suivi par le PAN :
- Position du PAN stable à l’arrêt du témoin et mobile dés lors que le témoin se déplace. La direction de l’astre est bien sûr fixe en absolu. Quand la voiture suit un cap à peu près constant, l’astre est fixe par rapport au véhicule et défile avec le paysage. Comme le témoin a déjà au préalable été surpris par l’aspect du PAN et le considère à une distance proche, ce défilement le long du paysage est compris comme un déplacement du PAN parallèlement au véhicule en reproduisant la vitesse de ce dernier, ici à gauche du témoins sur la route. Si la voiture change de cap, la direction de l'astre change par rapport au repère lié au véhicule et à la route pouvant conduire le PAN à traverser la route (le cas ici).
Le point de départ de la méprise du PAN suiveur est la non reconnaissance de l'astre. Cela est assez fréquent avec des étoiles lumineuses à basse élévation, l’épaisseur atmosphérique modifie les couleurs, crée des scintillations (ou ici "des feux clignotants") et des perceptions de lueurs éclatées voire légèrement mouvantes. L'observation au travers d'une vitre ou d'un pare-brise crée aussi des éclatements en plusieurs points lumineux et/ou couleurs, quelque soit l’élévation de l'étoile.
Le matin de l'observation, plusieurs astres peuvent avoir été à l'origine de la méprise, à faible élévation (Capella 12° et azimut 323°) ou à élévation plus élevée (Jupiter 32° et azimut 165°, Véga 32° et azimut 6).
L'hypothèse est plausible mais ne peut être consolidée car l'autre caractéristique de l'observation est son manque de précision. Les élévations et azimut du PAN ne sont pas indiquées, ni même le lieu précis et le sens de circulation du témoin.
Si le témoin circule au niveau de Saint-Mitre-les Remparts vers Istres, donc sur un cap oscillant entre 285° et 360° (selon sa position exacte sur la route), Capella est une hypothèse, car a effectivement traversé la route de gauche à droite plusieurs fois pour se trouver jusqu'à 40° sur la gauche par rapport à l'axe véhicule.
Si le témoin circule dans l'autre sens vers Martigues (plus plausible car est domicilié à Istres et circule pour aller au travail), le cap oscille entre 180° et 105°. Jupiter en cap 165° peut effectivement traverser la route pour se trouver jusqu'à 15° sur la gauche par rapport à l'axe véhicule.
Les indications," très bas sur ma gauche" dans le témoignage semblent un peu marquées pour pouvoir correspondre à l'une des situations ci-dessus, en particulier la deuxième qui pourtant correspond au sens de circulation le plus plausible. Néanmoins, le témoin n'a pas fait l'objet d'un protocole de questionnaire gendarmerie ou GEIPAN (seulement 10 lignes de relevé libre par la police) pour préciser les positions et directions, il n'est pas exclu que le témoin ait pu emprunter une autre route que principale présumée.
Le témoignage n'est pas suffisamment précis pour valider ou invalider l'hypothèse Astre.
Il est de toute manière peu étrange dans la mesure où, à coté de l'hypothèse astre, il existe aussi celle d'un hélicoptère. Suffisamment lointain, ce dernier peut être non reconnaissable et non entendable et créer aussi une perception de boule suiveuse lors du déplacement du témoin. La faible durée de l'observation rend cette hypothèse possible et là aussi le témoignage ne permet ni de valider ni d'invalider.
En conséquence, le GEIPAN classe le cas en C : manque d'informations fiables.