POLIENAS (38) 10.06.2017
Summary
Observations à l’œil nu et avec instruments de plusieurs sphères lumineuses aux couleurs variées et d'intensité variable dans le ciel nocturne : observations d'étoiles des constellations du Scorpion et de l’Aigle
Description
Le 10 juin 2017 à partir de 22h30, un couple (T1 et T2) observe depuis leur terrasse deux points lumineux et scintillants dans le ciel. L’observation aux jumelles montre une forme sphérique et un effet gyroscopique. Les deux PAN sont également observés au télescope. Les témoins observent ensuite deux autres sphères dans une autre direction, ainsi que deux ou trois points près des deux premiers. Comme la situation n’évolue pas, les témoins cessent leur observation vers 23h15. A 23h30, les témoins décident de faire une nouvelle observation, mais rien n’est visible. L’observation est refaite le lendemain à la même heure et dans les mêmes conditions. Le 12 juin, les témoins renouvellent leur observation, mais plus rien n’est observable.
D’étrangeté faible et de bonne consistance (deux témoins), ce cas s’avère être une méprise avec des étoiles des constellations du Scorpion et de l’Aigle, parfaitement visibles dans un ciel dégagé (voir le compte-rendu d'enquête).
La position de ces étoiles par rapport aux éléments du paysage ainsi que leur configuration entre elles correspondent, en effet, parfaitement à celles des PAN. L’étrangeté pour les témoins résulte essentiellement du caractère « anormalement scintillants avec des couleurs (vert, rouge et blanche) en direction du Sud. Ces points semblaient fixes mais animés sur eux-mêmes ».
L’effet de scintillement est parfaitement explicable, car ces astres étaient alors proches de l’horizon. La description des éléments visibles aux jumelles et au télescope correspond quant à elle parfaitement à celle d’astres observés avec des appareils défocalisés. Le fait que les PAN soient vus deux nuits de suite, aux mêmes heures et dans les mêmes conditions, est parfaitement caractéristique d’une méprise astronomique, la non visibilité le troisième jour peut s’expliquer par un changement de température réduisant fortement la turbulence atmosphérique et donc le scintillement. Les témoins n’ont pas retrouvé cette configuration d’étoile lors de leur recherche ultérieure sur un outil d’astronomie car ils ont mémorisé des hauteurs de PAN dans le ciel (45 à 50°) largement surestimées par rapport à ce qu’ils avaient eux-mêmes repéré au voisinage des hauteurs des cimes (10 à 15°). La perception de déplacement dans le ciel des étoiles varie en fonction de leur position dans la voûte, les témoins ont très probablement comparé le déplacement (Est-Ouest) des étoiles sources des PAN avec celui d’étoiles bien plus élevées dans le ciel donnant aux premières une impression d’immobilité.
Toutes les étrangetés relevées trouvent une explication.
Le cas est classé A, méprise avec des étoiles des constellations du Scorpion et de l’Aigle.
D’étrangeté faible et de bonne consistance (deux témoins), ce cas s’avère être une méprise avec des étoiles des constellations du Scorpion et de l’Aigle, parfaitement visibles dans un ciel dégagé (voir le compte-rendu d'enquête).
La position de ces étoiles par rapport aux éléments du paysage ainsi que leur configuration entre elles correspondent, en effet, parfaitement à celles des PAN. L’étrangeté pour les témoins résulte essentiellement du caractère « anormalement scintillants avec des couleurs (vert, rouge et blanche) en direction du Sud. Ces points semblaient fixes mais animés sur eux-mêmes ».
L’effet de scintillement est parfaitement explicable, car ces astres étaient alors proches de l’horizon. La description des éléments visibles aux jumelles et au télescope correspond quant à elle parfaitement à celle d’astres observés avec des appareils défocalisés. Le fait que les PAN soient vus deux nuits de suite, aux mêmes heures et dans les mêmes conditions, est parfaitement caractéristique d’une méprise astronomique, la non visibilité le troisième jour peut s’expliquer par un changement de température réduisant fortement la turbulence atmosphérique et donc le scintillement. Les témoins n’ont pas retrouvé cette configuration d’étoile lors de leur recherche ultérieure sur un outil d’astronomie car ils ont mémorisé des hauteurs de PAN dans le ciel (45 à 50°) largement surestimées par rapport à ce qu’ils avaient eux-mêmes repéré au voisinage des hauteurs des cimes (10 à 15°). La perception de déplacement dans le ciel des étoiles varie en fonction de leur position dans la voûte, les témoins ont très probablement comparé le déplacement (Est-Ouest) des étoiles sources des PAN avec celui d’étoiles bien plus élevées dans le ciel donnant aux premières une impression d’immobilité.
Toutes les étrangetés relevées trouvent une explication.
Le cas est classé A, méprise avec des étoiles des constellations du Scorpion et de l’Aigle.